Entre Loire et Canal d’Orléans, Cens et Forêt d’Orléans, Mardié est qualifié aujourd’hui de « poumon vert » de la métropole orléanaise

Présentation

La commune de Mardié, située à l’extrémité Est de la métropole orléanaise, à 12 km d’Orléans, s’étend sur 1.728 hectares et accueille aujourd’hui 2.592 habitants. Elle est la seconde du canton de Chécy pour sa superficie.

Entre Loire et Canal d’Orléans, Cens et Forêt d’Orléans, de par sa situation privilégiée, qualifiée aujourd’hui de « poumon vert » de la métropole orléanaise, Mardié a, de tout temps, attiré les Hommes. 

Mardié tient son nom « Mardiacus » de l’époque romaine, qui laisse supposer la présence d’une villa romaine, ou plus probablement d’un temple païen dédié au Dieu Mars, auquel aurait succédé l’Eglise actuelle. Ce n’est pas sans raison qu’une importante partie de la commune se nomme « Pont-aux-Moines », et s’il ne reste que peu de traces de l’ancien prieuré du même nom, l’histoire est là pour nous dire qu’il eut autrefois une certaine importance, du moins par son influence et son rayonnement. C’est la percée du Canal d’Orléans en 1682 qui sonne le glas du Prieuré, mais qui annonce la période prospère du commerce fluvial, Mardié assurant la perception des droits pour les deux canaux du Loing et d’Orléans. Pour se donner une idée du trafic, au XVIIIème siècle, il passe environ 1.500 bateaux par an, 50 par jour, représentant plus de 80.000 tonnes ; dès 1955, on ne compte plus que 2.134 tonnes, le rail ayant pris le dessus.

Aujourd’hui, le Canal d’Orléans, géré par un Syndicat Mixte, ainsi que la Rivière du Cens, offrent des havres de repos et de liberté pour les amoureux de la randonnée pédestre ou cycliste, ou tout simplement de la nature. On peut pratiquer sur le chemin de halage entièrement aménagé, marche à pied, jogging, vélo, pêche… Des chemins de randonnée ont été également balisés, tout particulièrement dans le cadre de la route de la Vallée des Rois. La navigation est aussi possible et un bateau promenade « l’Oussance » propose des mini-croisières entre Fay aux Loges et Combleux.

Visiter Mardié, c’est redécouvrir les charmes d’un village rural, au passé vigneron et d’une commune à taille humaine, proche des ses habitants. Visiter Mardié, c’est partir à la découverte du bourg avec sa place pavée et ses vieux platanes qui s’exposent au regard du promeneur ; c’est remonter le temps des nombreux moulins et des fours à plâtre d’une autre époque, c’est quelques instants de paix intérieure dans l’église Saint-Martin, édifiée au XIème siècle, au clocher classé et aux vitraux restaurés qui lui donnent un charme désuet. C’est encore cet obus prussien datant de la guerre de 1870 fiché dans le mur du clocher.

Enfin et surtout, visiter Mardié, c’est se replonger dans l’histoire étroitement liée à la culture de la vigne et de ses vignerons. Vous apprécierez découvrir le pressoir monumental, très rare en France, dans une fermette vigneronne du XVème siècle, dénommée « Maison d’Irène » du prénom de sa dernière propriétaire, rebaptisée « Maison du Pressoir ». Tradition perpétuée depuis plus de 100 ans, la Saint-Vincent est fêtée chaque année, au troisième dimanche de janvier, dans une liesse populaire, en costumes d’époque, entre rois et reines, abattage de sapins et vin chaud. Des artisans de renommée ont choisi de montrer leur savoir-faire sur la commune, comme le maître faïencier Laristan ou le tailleur de pierre Drey. Aujourd’hui, Mardié se tourne résolument vers l’avenir et a choisi d’offrir à ses habitants une qualité de vie alliant respect des traditions et dynamisme économique. A Mardié, tous les commerces et services de proximité sont représentés (boulangerie, boucherie, épicerie, droguerie-tabac, pharmacie, deux restaurants, un cabinet médical avec docteurs, dentistes et infirmier, un coiffeur, un kinésithérapeute). La commune entretient deux écoles (primaire et maternelle), de nombreuses salles communales, des espaces verts. Le Futur, c’est la volonté d’associer la population à la dynamique du développement, afin de répondre au mieux aux attentes et besoins locaux.