Politique de sécurité de la ville d'Orléans

La politique d’Orléans s’inscrit dans une démarche globale afin d’assurer sur son territoire sécurité et tranquillité publiques.

Depuis vingt-deux ans, la ville d'Orléans fait de la lutte contre la délinquance une priorité en adoptant deux principes phares : tolérance zéro d'un côté, et prévention et réussite éducative de l'autre. Cette politique a permis d'obtenir un effondrement de 82,4% de la délinquance de proximité entre 2001 et 2022 et une baisse de 91% des mineurs impliqués dans les dépôts de plainte durant cette même période.

Augmentation des effectifs de police

Les effectifs de la police municipale ont été développés pour atteindre aujourd’hui un effectif complet de 107 policiers municipaux au service des Orléanais et de 16 policiers municipaux intercommunaux des transports.

Lutte contre le trafic, la fraude et les incivilités

La police municipale mène jour et nuit des opérations de contrôle et de lutte contre les trafics. À ce titre, la ville enregistre une baisse de 25 % de la délinquance entre 2019 et 2022 avec 798 interpellations réalisées en 2022 par la police municipale.

Renforcement de la politique de prévention

150 jeunes ont été accueillis en 2022 dans l’École de la 2e chance, destinée à l’insertion des jeunes de 17 à 25 ans ayant échoué à l’école. Plus de 1000 jeunes sont accompagnés individuellement chaque année par le Pôle prévention réussite, avec en moyenne 70 % de sorties positives. Les dispositifs «Passerelle» et «Plateforme» donnent la possibilité aux jeunes en décrochage scolaire de reprendre une scolarité, d'accéder à une formation professionnelle ou de trouver un emploi.

Une action partenariale

Cette politique de sécurité d’Orléans est résolument partenariale et favorise la collaboration avec :

  • La Préfecture du Loiret et de la région Centre Val de Loire
  • La Police et la Gendarmerie nationales
  • Les bailleurs sociaux et privés
  • Les commerçants 
  • Les habitants, notamment au travers du dispositif des « Voisins référents » et des « Cellules de veille » du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance

La police municipale d’Orléans est présente sur le territoire communal quotidiennement, 24h sur 24h, pour assurer la sécurité et la tranquillité des habitants. Elle mise sur une présence forte sur le terrain avec le déploiement de patrouilles à pied, en vélo, à cheval, en moto ou en voiture, et de brigades cynophiles. Son équipement est complet et moderne : gilets pare-balles, flash-ball, tonfa, matraque télescopique, bombe lacrymogène, et armes de catégorie B (revolvers) depuis 2016. Ses effectifs sont organisés en deux pôles : proximité et intervention.

En savoir plus

La police municipale s’équipe de caméras individuelles

    La ville d’Orléans a obtenu par arrêté préfectoral en date du 07/11/2022, l'autorisation de détenir 28 caméras individuelles pour l’enregistrement audiovisuel des interventions des agents de police municipale.

    Cet équipement vise :

    • La prévention des incidents au cours des interventions des agents de la police municipale,
    • Le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves,
    • La formation et la pédagogie des agents de police municipale.

    Comment fonctionne ce matériel ?

    Selon l’article L241-1 du Code de la Sécurité Intérieure, chaque caméra est portée de façon apparente, et dispose d’un témoin de mise en fonctionnement de couleur rouge fixe, situé sur le sommet de la face exposée aux administrés.

    L’enregistrement n'est pas permanent et est déclenché à l’initiative de l’agent intervenant tant sur la voie privé que sur un lieu privé, s’il y a été requis.

    Les agents doivent veiller, lorsque les circonstances le permettent, à aviser verbalement les administrés de l’existence de cet enregistrement audiovisuel. En cas d’impossibilité immédiate, l’avis sera fait dès que possible.

    Au retour au service, les enregistrements font l’objet d’un stockage sur un serveur sécurisé de manière automatisée.

    Que deviennent ces images ?

    Les enregistrements réalisés avec les caméras individuelles sont conservés 1 mois au sein du Centre de Sécurité Orléans, en dehors du cas où ils seraient utilisés dans le cadre d’une procédure judiciaire, administrative ou disciplinaire.

    Selon l’article R242-15 du code de la sécurité intérieure, les droits d'information, d'accès et d'effacement prévus aux articles 70-18 à 70-20 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978, s'exercent directement auprès du maire, ou de l'ensemble des maires des communes lorsque les agents susceptibles d'être équipés de caméras mobiles sont employés par un établissement public de coopération intercommunale et mis à disposition de plusieurs communes dans les conditions prévues au premier alinéa de l'article L. 512-2 du présent code.

    Afin d’éviter de gêner des enquêtes et des procédures administratives ou judiciaires et d’éviter de nuire à la prévention ou la détection d’infractions pénales, aux enquêtes ou aux poursuites en la matière, les droits d’accès et d’effacement peuvent faire l’objet de restrictions selon l’article 70-21 de la même loi.

    La personne concernée par ces restrictions exerce ses droits auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés dans les conditions prévues à l’article 70-22 de la même loi.

    Des enregistrements pour qui et pour quel usage ?

    Seuls peuvent accéder aux enregistrements le responsable du service de Police municipale et les agents de police municipale dûment habilités par lui. Peuvent être destinataires des images, les autorités suivantes :

    • les officiers et agents de police judiciaire de la Police et Gendarmerie nationales,
    • les agents des services de l’inspection générale de l’Etat dans les conditions prévues à l’article L.513-1 du code de la sécurité intérieure,
    • Le Maire en qualité d’autorité disciplinaire ainsi que les membres des instances disciplinaires et les agents en charge de l’instruction des dossiers présentés à cette instance,
    • les magistrats et la Procureure de la République par réquisition judiciaire,
    • les agents chargés de la formation des personnels.