Sobriété vs Gaspillage, le nouveau match ?

Vivre dans la sobriété et lutter contre le gaspillage sous toutes ses formes, c’était naturel au milieu du XIXe siècle mais ces principes ont été balayés par l’ère industrielle et une société tournée vers la surconsommation et l’accumulation. Mais cette ère laisse place progressivement à une nouvelle!

Le principe

Le Petit Larousse Illustré définit :

  • la SOBRIETE comme la qualité de quelqu’un qui se comporte avec retenue ou la qualité de ce qui ne contient pas d’ornements superflus.
  • le GASPILLAGE comme l’action de consommer sans discernement, de façon abusive et désordonnée.

Il suffit d’ouvrir ses placards, son garage, son grenier pour voir que nous croulons sous les objets, équipements, papiers, vêtements. Nous accumulons et puis nous jetons. Il suffit de regarder les tas d’encombrants sur les trottoirs (1 300 tonnes en 2019) ou les bennes chargées dans les déchetteries (plus de 60 000 tonnes en 2019). Nous jetons de tout : des objets comme des matériaux, comme si nos ressources étaient infinies. 

Ce phénomène est palpable à l’échelle individuelle et familiale mais aussi à l’échelle collective. Regardons la destruction de produits neufs ou d’aliments, le gaspillage alimentaire à la cantine, le renouvellement de mobilier ou de parc informatique, les tonnes de papier de bureau, les déchets de festivals ou d’évènements sportifs…

Mais force est de constater que l’anti-gaspi et la sobriété retrouvent peu à peu leur place dans les esprits, la réglementation et dans les politiques publiques.

Le slogan « C’est pas Versailles ici ! » a trouvé son public et peut se décliner sur de nombreux enjeux : transition climatique et énergétique, maitrise des budgets, solidarité, économie circulaire et solidaire etc…

Quelle est donc la force de la sobriété et de la lutte contre les gaspillages ?

  • Redonner du sens à nos actions
  • Economiser des ressources, du temps, de l’argent
  • Rassembler des énergies un peu éparpillées : agir de concert dans un même but, reconnaitre une responsabilité partagée à prendre soin des « communs »
  • Etre un support d’innovation (économie circulaire, Economie sociale et solidaire ou ESS, low tech, up-cycling etc…)

Chacun peut y trouver au moins une bonne raison de s’y intéresser !

Pour aller plus loin :