Retour sur l’inscription au patrimoine immatériel culturel Français

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Le public était invité à l’Hôtel Dupanloup mercredi 2 mai, afin de suivre une table ronde autour de la démarche d’inscription des Fêtes de Jeanne d’Arc au Patrimoine culturel immatériel de France.

Fêtes de Jeanne d'Arc

Retour sur l’inscription au patrimoine immatériel culturel Français

Étapes de l’obtention du label patrimoine immatériel culturel Français

Lors de cette rencontre, les participants ont pu comprendre la méthode et les enjeux pour réussir à obtenir ce label, distinction honorifique nationale.

L’aventure a débuté en décembre 2013 quand la Mairie d’Orléans et la Direction régionale des affaires culturelles Centre-Val de Loire (Drac) ont débuté la rédaction de la carte d’identité des Fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans. Pendant près de quatre années, dix personnes passionnées, parmi lesquelles des historiens, des spécialistes de Jeanne d’Arc et des anthropologues, ont reconstitué l’histoire d’un événement unique. Objectif affiché : le promouvoir et de lui permettre d’obtenir ce précieux sésame, aujourd’hui détenu par 389 événements en France.

Dans ce dossier de candidature devait figurer le caractère moderne des fêtes johanniques, et son aspect fédérateur tant au niveau des citoyens, que des commerçants et des associations. Enfin, il était question d’expliquer les différentes mesures de sauvegarde de cet événement historique. Pour cela le comité de rédaction s’est appuyé sur le service Ville d’Art et d’Histoire de la Ville d’Orléans et sur l’Office du Tourisme (Orléans Val de Loire Tourisme). Un défi relevé haut la main. En février 2018, le ministère de la Culture inscrivait  les Fêtes de Jeanne d’Arc à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel français, dans la catégorie « Pratiques festives ».

Et si Jeanne d’Arc s’invitait à l’Unesco

En ayant obtenu le label patrimoine immatériel culturel français, les fêtes Johanniques pourraient potentiellement être candidates au classement Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco. Avec la sollicitation de 2500 bénévoles, 80 associations et qui plus est la participation de 80 000 personnes aux différentes commémorations, cet événement prend de l’ampleur chaque année. Son inscription à l’Unesco pourrait bien le rendre encore plus attractif. Si les fêtes y étaient un jour incluses, elles connaîtraient une notoriété à travers le monde entier et rejoindraient un cercle très fermé. Celui des 15 manifestations françaises déjà classées, comme le carnaval de Granville, les fêtes du feu du solstice d'été dans les Pyrénées ou encore le Fest-noz.