Orléans, métropole verte en devenir

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Nature, environnement, production locale… Le territoire métropolitain regorge de nombreuses richesses, que les élus souhaitent valoriser davantage.

Développement durable , Environnement

Orléans, métropole verte en devenir

La stratégie végétale s’ancre dans la politique de la Métropole et voit loin : Orléans doit rayonner par son paysage et son excellence horticole. Pour impulser ce virage vert, la cité johannique vient de se voir adouber d’une quatrième fleur au label des Villes et villages fleuris. Une certification qui a son importance pour de nombreux Français…

Pour aborder sa stratégie végétale métropolitaine, Olivier Carré, maire d’Orléans et président d’Orléans métropole, n’espérait pas mieux qu’une quatrième fleur pour la ville d’Orléans. Le jury du label Villes et villages fleuris de France a annoncé la nouvelle il y a quelques jours aux élus de la cité johannique. Pile à temps pour mettre à flot la politique végétale à l’échelle de la métropole, valorisant ainsi les atouts du territoire en matière de parcs, jardins et ressources naturelles, et proposant des défis ambitieux pour demain.

« La caractéristique végétale est ancrée dans l’ADN d’Orléans métropole » 
Olivier Carré, président d’OM

Fort de son patrimoine horticole, de ses massifs forestiers ou encore de son « jardin remarquable » (le Parc floral, ndlr), la métropole orléanaise entend bien renforcer davantage « sa caractéristique végétale, ancrée dans son ADN », estime Oliver Carré, président d’Orléans métropole. « Nous avons la volonté de faire de notre territoire une référence dans le domaine sur le plan national, voir international ».

parc floral

Des collections d’exception sur le territoire

En effet, les savoir faire orléanais seront notamment mis sur le devant de la scène lors de l’Exposition internationale de l’Horticulture à Yangzhou, ville jumelle chinoise, en 2021. « Nous sommes déjà à l’oeuvre afin de recréer un jardin à la française », précise le maire d’Orléans. Côté collections exceptionnelles, la métropole regorge de pépites végétales : entre le conservatoire de chrysanthèmes, bientôt installé au domaine de Miramion à Saint-Jean-de-Braye, la réserve d’iris préservée au Château de Morchêne à Saint-Cyr-en-Val ou encore la production emblématique de roses et plantes grimpantes du Jardin des plantes, le territoire prône une terre d’excellence et une qualification hors-pair. Les élus espèrent aller plus loin encore grâce à cette stratégie végétale afin de soutenir la filière de production, valoriser les paysages naturels et métropolitains, développer l’innovation et les marqueurs de rayonnement ainsi qu’impliquer davantage les citoyens dans ces démarches environnementales.

Orléans ville pionnière dans le secteur agroéconomique

Tous les professionnels du secteur sont invités à se structurer et renforcer l’économie du végétal orléanaise, qui rassemble à ce jour 45 entreprises sur la métropole. « Il y a des pratiques nouvelles à partager », souligne Laurent Baude, vice-président délégué à l'agriculture urbaine et péri-urbaine à Orléans métropole. Pour aller plus loin dans ce domaine, l’Agreen tech valley s’installera à proximité de l’université d’Orléans afin de développer les nouvelles filières de l’agroéconomie. « La construction de cet incubateur débutera dans le courant de l’année 2019 », assure Olivier Carré. Plus participative et accessible, la permaculture a déjà convaincu la plupart des Orléanais, qui se sont impliqués dans l’aventure des jardins partagés.

Plusieurs projets, une stratégie

Orléans métropole s’est dotée récemment d’une légumerie de pointe, au sein de sa nouvelle cuisine centrale, favorisant ainsi les circuits courts en matière de restauration collective. Une alimentation locale de qualité participe aussi à bâtir cette stratégie végétale. « Le bassin concourt à l’approvisionnement du territoire », indique Olivier Carré. Parmi les autres objectifs fléchés de cette politique innovante, la création d’une ferme urbaine, la parution d’un ouvrage de promotion de l’excellence végétale métropolitaine, ainsi que le renforcement de la Charte de l’arbre urbain, déjà active sur une partie de la métropole, selon laquelle chaque arbre supprimé donne naissance à un autre arbre sur le territoire.