Coronavirus : mesures en faveur des sans-abris et des plus démunis

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Dans ce contexte de crise sanitaire, la protection des plus fragiles, notamment des personnes sans-abris ou démunies, est une priorité de l’Etat qui a pris des mesures en ce sens. Focus sur leur application dans le Loiret.

Solidarité - santé

Coronavirus : mesures en faveur des sans-abris et des plus démunis

Le 19 mars dernier, le ministère de la Ville et du Logement a dévoilé l’ensemble des mesures prises en faveur des citoyens les plus fragiles, les personnes sans-abris ou démunies. Piloté localement par la Préfecture du Loiret, ce dispositif comprend :

- le report de la trêve hivernale de deux mois et ce jusqu’au 31 mai 2020, pour ce qui concerne les expulsions locatives,

- le report de la fin de la période de la campagne hivernale jusqu’au 31 mai 2020, pour maintenir ouverts les dispositifs d’hébergement d’urgence,

- l’ouverture de 40 places supplémentaires d’hébergement d’urgence, dont le site de la Brossette situé à Fleury-les-Aubrais. « Depuis la semaine dernière, toutes les demandes formulées auprès du 115 ont été pourvues », signale la Préfecture,

- l’ouverture 24h/24 des accueils de nuit, pour compenser la fermeture de certains accueils de jour,

- l’ouverture de deux sites, à Orléans et à Montargis, pour les sans-abris orientés par le 115, ayant un ou plusieurs chiens,

- l’ouverture d’un centre d’hébergement spécialisé pour les malades sans gravité du COVID-19 à Beaugency (79 places pour les malades sans-abris ou hébergés en structures d’hébergement collectives dont les conditions ne nécessitent pas d’hospitalisation).

Dans ce contexte de lutte contre le coronavirus, les modalités d’accompagnement des publics s’adaptent : 

- les banques alimentaires maintiennent leurs services auprès des associations et des centres communaux d’action sociale,

- les structures d’accueil de nuit, désormais ouvertes 24h sur 24, servent les repas.

Des actions qui recueillent une mobilisation forte des collectivités locales et des associations œuvrant auprès de ces publics.

Enfin, l’État a annoncé qu’il débloquait une enveloppe d’urgence de 50 millions d’euros supplémentaires pour l’hébergement. Le versement de cette aide aux opérateurs se fera sous forme de subventions. Et dans le domaine du logement, les bailleurs sont invités à faire remonter les situations complexes ; l’Etat assure d’ailleurs la continuité de la commission de médiation DALO (droit au logement opposable).