Avec les enfants du concours « en forme(s) ! »

« La nuit étoilée de Van Gogh est notre inspiration principale », explique Lauriane Da Costa, animatrice du centre de loisirs Gutenberg, en dévoilant l’œuvre couverte de peinture bleue, de papier crépons et de bouchons de bouteilles de lait.

Chaque mercredi, depuis janvier, les enfants du Centre Gutenberg travaillent leur création par groupe de 8. « Cette participation au concours nous a permis de les sensibiliser à l’art. J’ai d’abord pris le parti de leur faire découvrir le cubisme, leur faire dessiner des paysages. Puis nous avons fait une sortie au Musée des Beaux-Arts et les enfants ont pu encore plus apprécier les œuvres d’art. Ils ont bien accroché », détaille Lauriane Da Costa.

Ce mercredi matin d’avril, les enfants sont attablés devant la grande feuille qui leur sert de support. « Moi j’ai fait le papier crépon, ce n’était pas facile », ajoute une petite fille en montrant les papiers blancs et bleus collés sur l’œuvre.

Art et pédagogie

Le centre Gutenberg a choisi d’interpréter la thématique « En forme(s) ! » de plusieurs manières : en juxtaposant les formes géométriques à la forme physique. Au milieu de la feuille, une photo des enfants couchés par terre formant les mots « en formes » est collée. Car libre à chaque participant d’interpréter la thématique comme il l’entend.

« Nous avons décidé que ce concours s’intégrerait aussi à notre axe pédagogique de l’année qui est la transition écologique », précise Emanuelle Juigné, Directrice ALSH Gutenberg. En effet, plusieurs matériaux de récupération s’entremêlent sur l’œuvre comme des bouchons de bouteilles de lait ou du Playmaïs récupéré. « Il faut bien les coller, sinon ça ne tient pas bien », s’amuse un petit garçon en tripotant un bouchon du bout des doigts.

Apprentissage

Le concours est ouvert aux écoles maternelles, élémentaires mais aussi aux ALSH pour la première fois cette année. La remise de prix aura lieu les 5 et 7 juin prochains au Jardin des Plantes. « Nous serons présent avec les enfants, qu’ils voient le résultat de leur travail. C’est aussi une belle sortie qui s’offre à nous », conclut Emanuelle Juigné.

Déjà, les enfants s’éparpillent dans la salle. « Ce n’est pas évident de garder des enfants si petits concentrés sur un tel projet pendant 1h chaque mercredi », avoue Lauriane amusée en regardant l’œuvre pourtant presque finie.