Il aura fallu pas moins de 16 mois de travaux pour transformer l’aile ouest de l’ancien hospice, au fort intérêt patrimonial, inscrit aux monuments historiques, afin d’y héberger salles d’enseignement et laboratoires flambant neufs, que les futurs ingénieurs de la construction ont commencé à appréhender ce lundi 18 septembre. 32 étudiants de la toute nouvelle promotion de l’ESTP (école spéciale des travaux publics), fraîchement installée dans la cité ligérienne, qui devraient être rejoints, à terme, par près de 340 camarades. Après les arrivées de l’ISC Paris, d’AgroParistech ou de l’école de codage informatique CODA, Orléans Métropole confirme l’attractivité de son territoire et sa volonté de faire drastiquement évoluer son offre d’enseignement supérieur. « De 17.000 étudiants dans le supérieur en 2017, nous allons passer à 27.000 en 2027 », démontre, très satisfait, Serge Grouard, président d’Orléans Métropole et maire d’Orléans. « La plus forte progression du nombre d’étudiants en France, rebondit Florent Montillot, premier maire-adjoint en charge notamment de l’université et des établissements d’enseignement supérieur. Nous avons la volonté non seulement de retenir, de maintenir la matière grise sur notre territoire, mais également désormais de l’attirer ». Les 15 millions d’euros investis par la collectivité pour la rénovation des quelque 3.400 m² de surface utile, dont la 2e phase sera terminée à la prochaine rentrée scolaire, viennent confirmer ses dires.🖊 Michaël Simon 📷 Didier Depoorter Marc-Andria, 20 ans, de Corse. « Après 2 ans de classes prépa à Paris, mon choix s’est porté sur Orléans parce que faire ses études sur un campus nouveau et à taille humaine est une véritable chance. Cela nous permet d’être véritablement acteurs du développement de la vie étudiante, de participer de façon véritablement concrète à la vie de ce campus, d’être proches des enseignants, en travaillant en petits groupes, d’être soudés… » Ismaël, 20 ans, de Nice. « Orléans était mon second choix, après Cachan, mais j’ai été accepté dans les 2 écoles et j’ai finalement opté pour Orléans. La taille du campus, plus petit, et donc plus familial, source de plus de cohésion, de partage entre étudiants, a pesé dans la balance. Mais également la ville ! Je ne connaissais pas mais ça m’a tout de suite plu. C’est simple de s’y déplacer, j’ai trouvé un appartement à 5m, à pied, je la trouve bien organisée, simple, vivante, je ne regrette absolument pas mon choix ! » Léo, 19 ans, de Toulouse. « Je me destine à travailler dans les travaux publics, le gros œuvre, et j’ai choisi Orléans pour le large choix d’entreprises partenaires de l’école. J’ai fait ma prépa à Toulouse, ma ville d’origine, mais je ne regrette absolument pas mon choix de venir ici. Je trouve la ville accueillante, chaleureuse, l’architecture est remarquable, avec le centre ancien, j’adore cette architecture. Certes c’est plus petit que Toulouse, mais ça correspond complètement à mes attentes, je suis vraiment agréablement surpris ». Antoine Bonte, directeur du Campus Orléans de l’ESTP. « Des conditions de travail exceptionnelles pour nos élèves, avec du matériel qui nous permet de nous projeter dans le futur ». Joël Cunni, directeur général de l’ESTP. « Cette implantation à Orléans s’inscrit de façon tout à fait coordonnée avec les fédérations régionales des travaux publics »