Remise du Prix de la reliure de la Ville d’Orléans

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Le Prix de la reliure 2024 de la Ville d’Orléans a inspiré de nombreux artistes. Les lauréats ont été annoncés le 19 avril dernier. La mise en lumière d’un métier d’art unique !

Culture

Remise du Prix de la reliure de la Ville d’Orléans

Lancé au mois de décembre, le Prix de la reliure de la ville d’Orléans 2024 met à l’honneur l’univers insoupçonné de la reliure d’art moderne et contemporaine, un métier et un savoir-faire passionnant. Pour rappel, le concours propose de créer une reliure d’art mettant en valeur un document issu du riche fonds patrimonial du réseau des médiathèques d’Orléans, en l’occurrence « Pierre », manuscrit de jeunesse de Charles-Péguy.

Le 19 avril, le jury du prix de la reliure d’Orléans s’est réuni toute la matinée afin de d’attribuer les 1er et second prix de l’édition 2024. Le 1er prix est attribué à Allison Blanc-Aubert, formée au diplôme des métiers d’art en reliure-dorure à l’Ecole Estienne, meilleur ouvrier de France de 2013 à 2021 avant qu’elle ne s’installe comme relieuse indépendante. Le second prix revient à Éva Vincze, initiée à la reliure, la dorure et la restauration de livres anciens à l’Atelier d’Arts Appliqués du Vésinet. Enfin, mention spéciale pour Béatrice Saillard, fondatrice de son propre atelier de reliure et de création d’articles de papeterie, coup de cœur de cette 5e édition.

Le jury composé de professionnels de la reliure d’art, du livre et de la culture, a eu fort à faire tant les propositions étaient variées et inspirées. « Cela a été un véritable honneur de recevoir et de contempler tous ces projets, tous ces talents, sourit William Chancerelle, adjoint au maire en charge de la culture. Ce qui nous a séduits dans la proposition d’Allison Blanc-Aubert est que son travail rappelle l’enfance de Charles Péguy et le métier de sa maman, rempailleuse de chaises. Une reliure à la fois esthétique et technique ! »

La lauréate a jusqu’au 13 septembre pour remettre sa réalisation. En attendant, les maquettes des candidates - il n’y a que des femmes qui ont concouru - sont visibles dans une exposition présentée au Centre Charles-Péguy jusqu’au 29 juin. A y découvrir également : les réalisations des précédents lauréats, de l’atelier de la Médiathèque ainsi que des reliures d’art emblématiques provenant des collections patrimoniales.

Plus d'informations sur le site des médiathèques