Bâtiments - Urbanisme

La réduction de la facture énergétique, et par conséquent la diminution de la consommation, passe par une adaptation et de nouveaux modes de chauffage pour les nouveaux bâtiments sortant de terre. Si les logements neufs consomment deux fois moins d'énergie que l'ancien, les nouvelles constructions lancées par la ville d'Orléans anticipent les prochaines normes effectives depuis janvier 2013. Et le résultat ne s'est pas fait attendre avec des consommations qui se rapprochent des 65 kWh/m2/an au lieu de 250 ! L'intégration du développement durable dans les nouvelles constructions va ainsi de paire avec cette volonté.
Des panneaux photovoltaïques ont été, par exemple, installés sur le toit de l'école Pauline-Kergomard (photo), à La Source, tout comme à l'école Olympia-Cormier. La toute récente médiathèque de La Source est alimentée par une pompe à chaleur. Et bientôt c'est tout ce quartier de La Source qui sera chauffé par biomasse, soit une réduction de 70% des gaz à effet de serre.

Toujours dans sa lancée, la mairie a procédé à un audit énergétique de tous ses bâtiments municipaux. Sur les 215 établissements véritablement passés au crible, les dix plus énergivores font actuellement l'objet d'études techniques afin qu'ils rentrent dans le rang des bons élèves.

Le plan d'occupation des sols (POS) tout comme le SCOT (schéma de cohérence territoriale) ont été également mis en conformité ou orienté en faveur du développement durable et de nombreuses dispositions ont été intégrées dans les futures ZAC (zone d'aménagement concerté). Des actions concrètes qui ont déjà été menées à La Source dans le cadre du GPV (grand projet de ville) avec 50% de gains en énergie lors des réhabilitations, soit une baisse des charges d'environ 30% pour les locataires.

Enfin, deux projets d'importance qui vont bientôt sortir de terre font office d'exemple en matière de développement durable : le nouvel hôpital d'Orléans, entièrement HQE (haute qualité environnementale) et le futur éco-quartier des Groues qui, sur une trentaine d'hectares, se veut être déjà une référence nationale. Rappelons que le futur centre hospitalier dont la fin des travaux est prévue en 2014 est le plus grand investissement jamais réalisé dans la capitale régionale, soit plus de 600 millions d'euros.