Les actions de la ville

Orléans a entrepris un certain nombre d'actions qu'il convient de souligner au premier rang desquelles la parution d'un Agenda 21. Ce véritable "manifeste" du développement durable à la sauce orléanaise a notamment permis à la ville d'être reconnue au niveau national. Les journées du développement durable, organisées tous les ans à Orléans, témoignent aussi de ce volontarisme "vert" dans la cité johannique.

Grâce à la mise en service de la chaufferie biomasse de La Source, de la seconde ligne de tram et à la réhabilitation de logements dans le cadre des rénovations urbaines (CTA à l’Argonne et GPV à La Source), la production de gaz à effet de serre a chuté de 7,4% sur le territoire d’Orléans, se rapprochant ainsi des -20% visés par la Mairie en 2020. La mise en route imminente de la 2e chaufferie biomasse, au nord d’Orléans, devrait accroître cette diminution, au même titre que le développement des énergies renouvelables et alternatives, et le lancement d’un audit afin d’établir un programme d’isolation des bâtiments.

Le plan biodiversité d’Orléans, l’un des tout premiers lancé en France en 2009, a permis de recenser 1 617 espèces animales et végétales sur le territoire, dont 249 entre 2012 et 2013. Depuis 2001, plus de 400 projets en faveur de l’environnement et du développement durable ont été portés et plus de 35 000 enfants sensibilisés au sein même de leur établissement scolaire. Dans le cadre de la « Charte zéro pesticide » signée en 2009, l’utilisation de produits phytosanitaires sur l’espace public a chuté de 80% ; des abris pour araignées et coccinelles ont, par exemple, été installés dans les ormes pour lutter de façon naturelle contre la galéruque.

45% des marchés publics intègrent désormais des critères de développement durable et le nombre d’heures d’insertion a augmenté, en 2013, de plus de 62% par rapport à 2012, grâce à l’engagement de la Maison de l’emploi et des entreprises locales. Un travail collaboratif a également été entamé pour lister les marchés pouvant faire l’objet de clauses sociales.

La Mairie tend vers l’exemplarité dans ses consommations. Elle a, par exemple, réduit de 4 tonnes la quantité de papier utilisé, recyclé 4,5 tonnes de verre et 2,26 tonnes d’emballages lors du Festival de Loire, et pris le parti de réutiliser des matériaux de construction dans plusieurs projets comme les jardins de la Renaissance et du Cheval-Rouge. La lutte contre le gaspillage a permis aussi de réduire la consommation d’eau potable (-21% depuis 2002), associée, en plus, à une tarification plus favorable aux usagers.

Initiatives et coups de pouce se multiplient pour, ici, accompagner les enfants vers la réussite éducative ; là, soutenir les associations sportives et culturelles qui investissent la question du développement durable. Ou bien encore, pour améliorer l’accessibilité des équipements et espace publics, à l’image de la concertation menée avec l’Association des paralysés de France et les associations de mal et non-voyants sur la place du Martroi, les lignes A et B du tram, les plans d’information en braille dans le centre ancien… À signaler enfin que la proportion des travailleurs handicapés au sein des services municipaux orléanais atteint les 7,89%, bien supérieure aux 4,39% enregistrés dans la fonction publique au niveau national.

Faciliter les liens entre les générations, préserver la mixité sociale dans le logement, lutter contre les exclusions ou favoriser l’insertion par l’emploi sur le territoire sont le moteur d’actions nombreuses. Des rencontres sont ainsi organisées entre personnes âgées résidant en foyer et enfants des écoles ; des formations proposées à quelque 250 jeunes « sortis des rails » grâce à l’École de la 2e chance ; des packs « première urgence » distribués aux femmes victimes de violence ; ou bien encore, des programmes initiés pour enrichir le parc d’habitat social – il représente 27,6% des logements à Orléans.

En impliquant plus encore les habitants-citoyens. Comment ? En construisant avec eux : 139 réunions publiques organisées et 188 projets collaboratifs menés en 2013. Sans compter l’enveloppe d’1 million d’euros consacrée aux aménagements de proximité. En les informant et en recueillant leurs avis au cours des balades urbaines et des visites de chantier. En développant les partenariats favorables au dynamisme du territoire, dans la recherche et l’enseignement supérieur, l’économie et l’emploi, la jeunesse…