AgroParisTech parie sur la cosmétologie et mise sur Orléans

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Acteur majeur de l’enseignement supérieur et de la recherche, AgroParisTech vient d’ouvrir à Orléans une filière cosmétologie, dans des locaux acquis, rénovés et mis à disposition par Orléans Métropole.

Éducation , Economie - innovation

Inauguration du bâtiment flambant neuf, mercredi 14 septembre, en présence notamment du directeur général d'AgroParisTech, Laurent Buisson, de Florent Montillot, vice-président d'Orléans Métropole en charge notamment de l'enseignement supérieur, de Régine Engström, Préfète du Loiret de la région Centre-Val de Loire, et de Anne Gaborit, représentant le Département du Loiret.
AgroParisTech parie sur la cosmétologie et mise sur Orléans

« Des pionniers ». « Des précurseurs ». Impossible de gommer la fierté sur les sourires des 32 étudiants du tout nouveau site d’AgroParisTech, lors de l’inauguration, mercredi 14 septembre dernier, du bâtiment flambant neuf qui héberge dans ses couloirs, salles et labos, la toute nouvelle filière cosmétologie de la prestigieuse école. Baptisée « Cosm’éthique », elle doit permettre aux étudiants, qui devraient avoisiner la centaine d’ici 2027, de concevoir et produire des cosmétiques durables, les débarrasser des agents issus de la pétrochimie, tout en gardant leur haut niveau de performance et de technologie.
Au cœur des 1700 m², répartis sur 2 niveaux, la pointe de la technologie en matière de biologie de la peau, d’analyse sensorielle, de génie des procédés, de physico-chimie, de microbiologie-biochimie ou encore de chimie analytique. « Un très bel outil au service de l’innovation, de la recherche et de la formation, le triangle gagnant », se félicite Laurent Buisson, directeur général d’AgroParisTech, au moment de découper le traditionnel ruban tricolore, avant de remercier chaleureusement la collectivité  « pour son soutien décisif ».
Plus de 13M€ mis sur la table par la Métropole
Orléans Métropole a en effet fait l’acquisition des anciens locaux du centre d’innovation en 2020 (1,3M€) avant de les transformer (3,3M€, avec le concours du Département du Loiret et de l’État), et va continuer d’apporter son soutien financier (près de 9M€) à la nouvelle filière durant les prochaines années. « Le début d’une nouvelle ère, souligne tout sourire Florent Montillot, vice-président en charge notamment de l’enseignement supérieur. Ce genre d’établissement faisait défaut, et son installation ici ne doit rien au hasard. C’est un mariage, lié à la spécificité de notre territoire, cœur de la cosmétologie, de la Cosmetic Valley ».