Gestion de l’eau : une compétence métropolitaine

Publiée le

Orléans Métropole vient de présenter en conseil son « Rapport 2017 sur le service public d’eau potable ». Une année au cours de laquelle cette compétence, historiquement exercée par les communes, est devenue métropolitaine.

Environnement

Gestion de l’eau : une compétence métropolitaine

En raison du changement de statut de notre territoire, Orléans Métropole se substitue aux services d’eau potable des communes (11 gérés en régie, 11 en délégation de service public). Ce qui ne remet en rien en cause ce principe fondamental : permettre à tout habitant d’accéder à une eau potable de qualité, à un coût acceptable.

Mais cette eau, d’où provient-elle ? De deux ressources souterraines : la nappe de Beauce et la nappe alluviale. On compte 30 captages actifs répartis sur 17 communes, qui font l’objet de mesures de protection contre les pollutions diffuses. À proximité de ces forages, on trouve également des unités de traitement chargées d’adoucir et de désinfecter l’eau. Puis 35 ouvrages pour stocker l’eau avant distribution.

Prix du mètre cube en baisse

C’est l’Agence régionale de santé (ARS) qui est chargée d’assurer le contrôle réglementaire de l’eau potable, à la source, au point de mise en distribution et au robinet. En 2017, 594 analyses réglementaires ont été pratiquées, dont 13 se sont révélées non conformes. Ce qui porte le taux de conformité moyen à 99,8 % pour les paramètres microbiologiques et à 97,9 % pour les paramètres physico-chimiques, pour les 22 communes.

Au total, ce sont 17 961 860 m3 d’eau potable qui ont été produits l’an passé, soit un peu plus qu’en 2016 (17 924 988 m3) mais moins qu’en 2015 (18 336 801 m3). Quant au prix du mètre cube, toutes parts confondues (service public de l’eau potable + redevances Agence de l’eau), il poursuit sa baisse : 1,4939 € TTC au 1er janvier 2018 contre 1,5394 € TTC début 2016.

Pour améliorer les performances environnementales de ce service, Orléans Métropole, en lien avec les délégataires, modernise ses infrastructures. Sont inscrits en 2018 le projet de construction d’une usine de décarbonatation à Saint-Jean-de-Braye, pour abaisser le taux de calcaire dans l’eau distribuée, le projet de dilution des eaux du Clos des Boeufs, à Orléans, afin là encore d’adoucir l’eau fournie, ou encore la préparation d’un marché intercommunal de production d’eau potable à l’échelle des 11 communes en régie (La Chapelle-Saint-Mesmin, Ingré, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saran, Fleury-les-Aubrais, Chanteau, Marigny-les-Usages, Semoy, Saint- Jean-de-Braye, Saint-Hilaire-Saint-Mesmin et Saint-Cyr-en-Val).

Le Rapport 2017 sur le service public d’eau potable