Le Salon des Artistes Orléanais : une « renaissance »

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Jusqu’au mercredi 2 juin, les Artistes Orléanais vous convient à leur 114e Salon dans l’écrin de la Collégiale St-Pierre-le-Puellier. Une édition sensible et joyeuse.

Culture

Le Salon des Artistes Orléanais : une « renaissance »

Un rendez-vous prisé des amoureux de l’art, devenu une institution à Orléans au fil des décennies. « Le Salon des Artistes Orléanais c’est l’histoire d’une grande famille, esquisse Benoît Gayet, président de la Société des Artistes Orléanais. Cette année, dans le contexte de la pandémie, c’est aussi l’histoire d’une renaissance ! L’épreuve a révélé combien on se soutenait les uns les autres ». Car il en fallu de l’énergie, de la passion voire de l’abnégation, pour organiser cette 114e édition, repoussée mais finalement sauvée. Et il aurait été dommage de s’en priver tant le thème de cette année « Empreintes sensibles » et le choix des artistes invités ont du sens et parlent à notre cœur longtemps privé d’émois artistiques.

Dans l’écrin de la Collégiale St-Pierre-le-Puellier millénaire, ce sont donc peintres, sculpteurs, graveurs, céramistes et autres gouachistes qui voisinent dans un foisonnement joyeux, une explosion de couleurs et de gaieté. Jeunes artistes révélation à l’image de Louis Stecken et son rêve lucide, shoot de bonheur et de peps, se marient à merveille avec des artistes confirmés et habitués du salon comme Denis Pugnère, sculpteur faisant parler le marbre avec poésie. Il y a des surprises, de la magie au détour des allées comme lorsque l’on découvre les personnages magiques de Catherine Legrand, le paysage saisissant de New-York capté par Yann Hervis, le portrait en noir et blanc comme saisi sur le vif par Jean Dubrana ou la peinture de Loran Guillot coup de cœur des AO dont les toiles, telles des strates géologiques et picturales, dissèquent les songes. Le temps s’arrête. Une pause bienvenue au pays des merveilles pour laisser son esprit s’alléger et s’envoler.

Entre ciel et terre

Le Salon des Artistes Orléanais est surtout à l’image de la vie, parfois hantée par la mort. L’émotion vous saisit à la gorge lorsque des hommages sont rendus aux chers disparus. Daniel Leclercq, dont le sourire vous attrape le cœur sur son portrait géant, sculpteur à la grande tendresse, vice-président de la Société des Artistes Orléanais, qui réalisa le célèbre Jean Calvin à Orléans. Maria De La Cruz Pernet Martin, céramiste céleste qui recherchait la sacralité dans l’art. Leurs œuvres immortelles sont leur plus beau témoignage et perdureront au-delà du temps.

Ame et flamme. Matière et sens. Terre et lumière. Cette année, le chœur de l’église accueille deux prestigieux artistes invités comme destinés à se rencontrer tant leurs œuvres se marient à merveille, semblant veiller les unes sur les autres. Le sculpteur céramiste, maître du céladon, Jean-François Fouilhoux nous donne à voir ses lames à trancher, lignes nues que l’artiste courbent à volonté, reliées à la terre et au ciel. La peintre graveure Astrid De La Forest présente quant à elle ses gravures obsédantes où le noir de l’encre se noie dans la sensualité du papier. Une prière artistique miroitant dans la Collégiale et volant jusqu’aux voûtes millénaires. Dans le sillage de Jean-François Fouilhoux, la céramique contemporaine ainsi à l’honneur met en lumière le talent de 16 artistes de la région. La balade réserve encore son lot de découvertes sensibles et intenses. Ames sensibles ne pas s’abstenir !

EXPOSITION

DU MERCREDI 19 MAI
AU MERCREDI 2 JUIN 2021 Ouverte tous les jours de 14h à 18h. Fermée le lundi.

http://www.artistes-orleanais.com

COVID 19 – Mesures sanitaires et consignes de visite du salon :
Sachez que nous sommes impatients de vous retrouver sur le salon dans le respect des normes de sécurité en vigueur.
Accueil limité à 65 visiteurs en simultané.
Port du masque obligatoire pour les visiteurs à partir de 11 ans. Comme dans tout espace ouvert au public, les gestes barrières et la distance physique doivent être respectés.