Omma

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Josef Nadj façonne une nouvelle création chorégraphique revenant à l’essence de la danse, à la genèse de l’humanité.

Culture

Omma

Omma, en grec ancien signifie œil, regard, ce que l’on voit et même spectacle. Dans certains dialectes africains, il signifie aussi « c’est bien ! » et… maman. De cette matière vitale, viscérale, Josef Nadj façonne une nouvelle création chorégraphique revenant à l’essence de la danse, à la genèse de l’humanité. Dans un espace vide à la fois infini et indéfini, huit hommes noirs dansent ensemble, tantôt en groupe, tantôt en duo en trio… et ne quittent jamais le plateau. Une performance à vif, comme un rituel, une transe d’où les corps s’échappent, vivent, sont comme aspirés par une vérité nue.

« C’est une pièce qui parle du chœur et du cœur », esquisse Josef Nadj, peintre d’un tableau sans cesse réinventé au fur et à mesure du processus de création et de sa résidence de travail à la Scène Nationale, en septembre. « On se réinvente chaque seconde, chaque filage nous surprend, on est comme traversés, racontent les danseurs dans un même élan. Josef n’a retenu que nos gestes simples, épurés, mis de côté, puisant en chacun de nous une énergie vraie, vitale. Il veut ce que l’on a à l’intérieur de nous-mêmes, nos tripes. La vérité sort du plateau ». Une quête initiatique faisant sonner les corps, en rythmes et en musique, à découvrir le 1er décembre au Théâtre d’Orléans.

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