Partenariat pour l’exploitation de l’Utom

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Orléans Métropole et 6 collectivités périphériques ont signé, le 5 juillet 2018, une convention de partenariat afin de mutualiser l’exploitation de l’Unité de traitement des ordures ménagères (Utom), située à Saran.

Environnement

Partenariat pour l’exploitation de l’Utom

Le marché public relatif à l’exploitation de l’Utom arrivant à échéance le 31 octobre 2019, Orléans Métropole a saisi cette opportunité pour repenser la gestion de ce service et le moderniser. Il en résulte la signature de ce partenariat pour une durée de 9 ans, avec une option d’un an supplémentaire, à partir de 2020.

Cette convention s’inscrit pleinement dans cette logique de cohérence territoriale élargie voulue par Orléans Métropole et les territoires signataires, à travers la mutualisation des équipements – l’Utom dans le cas présent. Cette démarche permet de générer des économies d’échelle et de garantir la maîtrise des coûts dans la durée. Et elle coïncide avec les orientations de l’Ademe, le l’éco-organisme Citeo et du plan régional de prévention et de gestion des déchets.

Les signataires de la convention

  • Orléans Métropole 
  • La communauté de communes des Terres du Val de Loire
  • Le SMIEEOM du Val de Cher
  • La communauté de communes du Romorantinais et du Monestois
  • Le syndicat Beauce Gâtinais Valorisation
  • Le SMICTOM de Sologne
  • Le SICTOM de la région de Châteauneuf sur Loire

Signature de la convention à Orléans Métropole le 5 juillet 2018

Modernisation du service

Pour répondre aux objectifs réglementaires concernant la valorisation des déchets, il est nécessaire de faire évoluer le centre de tri existant, ce que va permettre cette convention. Cette modernisation passera principalement par la mise aux normes de certains équipements, l’adaptation du processus, le renforcement du traitement des fumées et la fourniture de vapeur. Le centre de tri sera ainsi en capacité de traiter 30 000 tonnes annuelles, soit plus du double des capacités actuelles. Mais aussi de traiter une diversité de matériaux plus large et de développer la valorisation thermique, afin de réduire la taxe générale sur les activités polluantes.

L’investissement, porté par le futur délégataire, est estimé à 16 millions d’euros.