Ce mercredi 12 janvier, des habitants de l’immeuble situé 21 rue de Bourgogne ont alerté les services de secours suite à l’apparition de bruits inquiétants (craquements) et de difficultés à ouvrir et fermer fenêtres et portes dans leur habitation. Afin de mettre en sécurité les habitants et procéder à l’inspection du site, l’évacuation du bâtiment concerné, ainsi que des immeubles des 17 et 19 rue de Bourgogne, a été effectuée dès ce matin par les sapeurs-pompiers du Loiret (SDIS), aidés de la police municipale d’Orléans.Suite à une première expertise du bâtiment menée par la société Ginger CEBTP, mandatée par la Mairie d’Orléans, en lien avec l’expert-bâtiment du SDIS, un arrêté d’interdiction de pénétrer et d’habiter les 17, 19 et 21 rue de Bourgogne a été pris. Parallèlement, des investigations sont menées pour vérifier les réseaux sous voirie, afin de déceler d’éventuelles fuites qui auraient pu concourir au sinistre.Pour la sécurité de chacun, l’accès à la rue de Bourgogne a été suspendu, de la rue des 4 Fils Aymond jusqu’à la rue de Solférino (interdiction de stationnement, de circulation de tout type y compris piétonne, à l’exception des riverains) ; le périmètre inclut également la rue aux Loups, de la rue des 4 Fils Aymon à la rue Dévidet, ainsi que le tronçon de la rue des 4 Fils Aymon jusqu’à la rue Coquille.La Mairie d’Orléans a ouvert un centre d’accueil, salle Eiffel, pour les habitants des bâtiments des 17, 19 et 21 rue de Bourgogne, et a dépêché sur place son CCAS afin d’identifier avec chacun des occupants des solutions rapides de relogement. La Mairie d’Orléans établit également le contact avec l’ensemble des propriétaires des bâtiments afin de les avertir du sinistre.Les investigations vont se poursuivre afin de déterminer l’origine du phénomène ; ce diagnostic sera réalisé par le CEREMA (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) qui fournira un rapport complet de préconisations de travaux pour sécuriser les bâtiments concernés. Ginger CEBTP sera ensuite à nouveau mobilisé afin de poser un avis d’expert sur l’état général des bâtiments.