Le festival de la Scène nationale d’Orléans en est maintenant à mi-parcours. Choc des cœurs et des corps, les Soirées performances, sorte de laboratoire de la création, sont là pour étonner, questionner, provoquer, déranger parfois, bousculer l’ordre établi et les habitudes toujours. Un véritable détonateur dans le monde artistique et un baromètre de l’imaginaire des artistes montrant qu’ils sont bien présents et que, dès la réouverture des théâtres et des salles de spectacles, ils auront de nouvelles créations à présenter au public.Des machines et des hommes ! Le spectacle du jour, La Hurle, de la Compagnie Alvise Sinivia, est encore une forme différente, une histoire différente, par rapport aux précédentes propositions. La scénographie impressionnante, entre machines, tentes militaire et jeux de lumières psychédéliques, plante le décor. On est là dans un trip hallucinatoire, une fable de science-fiction entre étrangeté et nostalgie. Dans un univers rétro futuriste, très marqué par les codes des années 80 relayés par Chris Marker, un personnage cherche à faire entendre les fragments du monde vivant et non-vivant dans une quête sonore effrénée. Le compositeur Alvise Sinivia rassemble là une équipe pluridisciplinaire qui à la manière de chercheurs ont collecté et interprété des objets visuels, sonores et oniriques des lieux. En découle une sorte d’archéologie artistique, un road-movie non-identifié, mêlant dramaturgie, son, vidéo et lumière.Les Soirées performance se poursuivent cette semaine. Rendez-vous sur le Facebook de la Scène nationale d’Orléans.Programmation actualisée : https://www.scenenationaledorleans.fr/soir-performances-129.html