Le partenariat a été acté à la fin de semaine dernière. « Ce protocole d’accord avec la faculté de médecine de Zagreb est l’aboutissement de nombreux mois de discussions, d’échanges et de négociations, insiste Serge Grouard, maire d’Orléans et président d’Orléans Métropole. Cet engagement fort, bordé juridiquement, va nous permettre d’avoir, à l’avenir, de la formation d’étudiants en médecine, à Orléans. »Diplômes reconnus au niveau européenL’objectif visé est une ouverture dès la prochaine rentrée universitaire, avec l'inscription d'une cinquantaine d’étudiants d'Orléans et du Loiret prioritairement. L’accès à la formation se fera sur concours d’entrée obligatoire à Zagreb, avec un enseignement bilingue à majorité anglais. Les cours seront dispensés en visioconférences, par des professeurs de la faculté de médecine de Zagreb, ainsi qu’à Orléans, par des médecins du CHR d’Orléans et/ou des professionnels de structures médicales et/ou libéraux. « Le choix de la faculté de médecine de Zagreb est important, tout d’abord parce que les diplômes délivrés sont reconnus au niveau européen donc en France, rappelle Florent Montillot, premier maire-adjoint en charge de la Santé. Par ailleurs, la faculté est brevetée « High Quality », gage supplémentaire du niveau d’enseignement. » A l’issue de son cursus, et en contrepartie d’un soutien financier de la Ville d’Orléans sous la forme d’une bourse, l’étudiant s’engagera à s’implanter pendant une durée d’au moins cinq ans à Orléans.Fidéliser les étudiants et futurs médecins sur notre territoireCet accord de formation médicale universitaire, basé sur la collaboration entre deux équipes pédagogiques, sera une première en France. « Face à la désertification médicale que nous connaissons en région Centre-Val de Loire en général, et dans le Loiret en particulier, nous apportons ici une solution concrète, rappelle le maire d’Orléans. Le but final est de fidéliser des étudiants, futurs médecins, sur notre territoire pour proposer une offre médicale digne de ce nom, à la population. »Prochaine échéance : la création, dès ce mois de février, d’une structure de gouvernance pour porter la mise en œuvre de ce partenariat unique.