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Inauguré en 2016, en simultané avec son homologue Mame, à Tours, l’incubateur orléanais de la French Tech Loire Valley accueille de nombreuses startups. Son rôle : faciliter la croissance de ces jeunes pousses du numérique, jusqu’à leur envol.
Les deux incubateurs numériques de la French Tech Loire Valley : le Lab’O, à Orléans, et Mame, à Tours, sont inaugurés simultanément le 10 juin 2016.
Les entreprises innovantes du Lab’O accèdent à l’offre du réseau Village by CA grâce au partenariat engagé entre l’AgglO et la Caisse régionale du Crédit agricole.
Le 7 octobre 2016, les acteurs de la French Tech Loire valley ont officialisé l’ouverture d’un fonds d’investissement de 21,5 M€ pour accompagner les entreprises en croissance.
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« Lieu totem » de la French Tech Loire Valley - avec le site Mame, de Tours -, le Lab’O a pris ses quartiers en bordure de Loire, à une enjambée du centre-ville d’Orléans.
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L’incubateur (ou couveuse d’entreprise) vise à créer un écosystème fertile, propice à l’entreprenariat, au développement d’entreprises innovantes, générateur de richesses et d’emplois pour le territoire. Cet écosystème dispose, d’ailleurs, d’autres points d’ancrage comme le centre de recherche Helios du groupe LVMH, le Datacenter d’Hitachi, le FabLab, et bientôt, le quartier d’affaires Interives et AgreenTech Valley (vallée numérique du végétal).
Son originalité réside aussi dans le fonctionnement, collaboratif mais respectueux de la logique d’entreprise. « L’idée est de créer une communauté réunissant des entrepreneurs individuels et des sociétés de croissance, mais aussi des associations et de la formation dans le domaine du numérique, explique Olivier Carré, député-maire d’Orléans. Quelque chose qui « pulse », un lieu de création et de ressources pour tous ceux qui s’y installeront et pour l’ensemble des entreprises du territoire. »
Le numérique est appelé à dynamiser les écosystèmes des filières existantes sur le territoire, entendez par là, les secteurs d’excellence qui comptent des sociétés bien assises et exportatrices
Pour le territoire, il s’agit de :
Le cercle vertueux promu par la French Tech et favorisé au sein du Lab’O consiste à connecter des jeunes pousses fourmillant d’idées à des entreprises du même territoire en quête de nouveaux débouchés pour, à l’arrivée, valoriser et exporter le savoir-faire à l’international.
L’incubateur numérique porte le nom de Lab’O, en référence au passé du site, autrefois occupé par Sandoz puis Famar, et plus largement à l’histoire industrielle orléanaise marquée par la présence d’entreprises pharmaceutiques
Aménagé par l’Agglomération Orléans Val de Loire, le site sera en capacité d’accueillir d’ici à 5 ans une centaine d’entreprises liées au numérique et à l’innovation. Les premières – sélection sur dossier et devant jury - vont s’installer au printemps. L’articulation de l’ancienne usine pharmaceutique repose sur le bâtiment historique Tschumi (8 000 m2) et d’un 2e bâtiment à vocation industrielle (1 000 m2). Le reste a été démoli pour paysager le site et créer des zones de stationnement résidents/visiteurs.
L’aménagement du bâtiment Tschumi mise sur l’ouverture. Aucun obstacle ne doit stopper ou refroidir le bouillonnement des idées, ni le fonctionnement en mode collaboratif.
Le tout, bien sûr, équipé des outils (visioconférence…) et réseaux (Wi-Fi…) nécessaires au bon fonctionnement.
L’agencement du site s’accompagne d’une offre de services adaptée aux besoins des jeunes pousses, de l’accompagnement à l’incubation, du développement à l’accélération
L’objectif est de sécuriser le plus possible leur parcours et de favoriser les échanges entre elles. Le catalogue de services a été élaboré et testé au préalable par les acteurs de l’écosystème. Il propose, en accès libre ou payant, des ateliers pour croiser les idées, de l’accompagnement juridique, des conférences, un espace showroom, de la formation…
Pour répondre à la problématique du financement, la French Tech Loire Valley mise sur un fonds d’investissement régional chargé de délivrer des aides aux entreprises ayant besoin de fonds de roulement. « Ce fonds d’amorçage peut permettre, avec l’appui des collectivités, de créer un effet de levier, explique Olivier Carré, député-maire d’Orléans, pour obtenir les financements qui existent mais que peu de « villes de province » arrivent à mobiliser. »
En amont comme en aval de la Loire, un écosystème diversifié s’est organisé et développé, riche d’incubateurs comme le Lab’O (Orléans) et Mame (Tours), d’un tissu fourni de PME innovantes, d’entreprises leaders dans leur secteur et exportatrices, de laboratoires de recherche, de formations supérieures et d’événements. Avec un objectif ambitieux : ressourcer l’économie traditionnelle et permettre aux startups du numérique d’émerger au plan international.
Le positionnement stratégique de la French Tech Loire Valley est unique en son genre en France : devenir un « industry lab », le territoire-test des innovations grandeur nature et des expérimentations d’usages numériques nouveaux.
Avec un vivier numérique de 3 400 entreprises, 6 domaines d’excellence allant de l’agriculture 3.0 aux objets connectés, une mobilisation sans précédent de tous les acteurs de l’innovation, la French Tech Loire Valley offre un potentiel de développement pour le numérique en France. Orléans et de Tours ont choisi de croiser leurs complémentarités et de porter ensemble le projet « French Tech Loire Valley ».
Réunis le 7 octobre 2016 à Tours, dans les locaux de l’incubateur Mame, les acteurs de la French Tech Loire Valley ont confirmé la création d’un fonds d’investissement de 21,5 millions d’euros, dont 13,5 déjà disponibles. L’objectif initial de 20 millions d’euros est donc atteint et même dépassé. Les collectivités abondent à hauteur de deux millions chacune pour Orléans Métropole et Tours Plus, à quoi s’ajoutent deux millions pour la Région Centre-Val de Loire, qui sollicite également un million de fonds européens. Le reste est constitué d’investissements privés (banques, assurances et entreprises industrielles).
Le dispositif devrait être opérationnel début 2017. «Ce fonds s’adresse aux entreprises qui ont déjà développé un produit, un concept, et qui ont besoin d’un financement pour changer d’échelle, précise Olivier Carré, député-maire d’Orléans. L’objectif est de les aider à dépasser ce qu’on appelle en finance “la vallée de la mort”, pour que lorsque le fonds investit un euro, cela déclenche d’autres financements permettant aux entreprises de l’écosystème de se développer et de créer de l’emploi sur notre territoire.»
La dynamique impulsée par Orléans et Tours suscite l’intérêt d’autres écosystèmes de la région. À commencer, sur l’axe ligérien, par l’agglomération de Blois et le conseil départemental du Loir et Cher, qui rejoignent le mouvement French Tech Loire Valley. «Châteauroux et Bourges s’y intéressent aussi de très près», confirme Serge Babary, maire de Tours, qui souligne la cohérence des initiatives portées par les villes centres et la Région. Et comme le note aussi Olivier Carré, «les entrepreneurs de l’écosystème eux-mêmes s’en font les ambassadeurs. Les collectivités jouent leur rôle, les écosystèmes aussi, dans une véritable logique de réseau.» Positive pour le dynamisme économique, l’emploi et l’attractivité du territoire.