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La qualité de l'eau que nous buvons au robinet dans la métropole orléanaise est régulièrement contrôlée en tous les points du réseau de distribution. Et comme l'eau est une ressource précieuse, Orléans Métropole veille aussi à sa protection.
Mais cette eau, d’où provient-elle ? De deux ressources souterraines : la nappe de Beauce et la nappe alluviale. On compte 30 captages actifs répartis sur 17 communes, qui font l’objet de mesures de protection contre les pollutions diffuses. Le plus important étant celui de l’usine du Val à Orléans. À proximité de ces forages, on trouve également 20 unités de traitement chargées d’adoucir et de désinfecter l’eau (principalement le fer et le manganèse). Puis 35 ouvrages pour stocker l’eau avant distribution.
C’est l’Agence régionale de santé (ARS) qui est chargée d’assurer le contrôle réglementaire de l’eau potable, à la source, au point de mise en distribution et au robinet. Elle effectue plus de 1 000 analyses réglementaires sur l’ensemble du territoire avec un peu plus d’un tiers uniquement sur le réseau d’eau potable de la ville d’Orléans.
Avec le transfert de la compétence eau potable au 1er janvier 2017, Orléans Métropole s’est vue transférée l’ensemble des modes de gestion existants dans les communes. Ceci explique la multiplicité des situations existantes au 1er janvier 2019 :
- Sur 9 communes, le service de l’eau potable est géré en régie (éventuellement accompagné de prestations de services) ;- Sur 13 communes, le service de l’eau potable est géré par SUEZ ou Veolia Eau, délégataires du service par le biais de 7 contrats de Délégation de Service Public (communaux ou intercommunaux) pour la gestion du service de l’eau potable. La grande majorité de ces contrats arrive à échéance le 31 décembre 2023 ;- Sur les territoires en régie, Veolia Eau est le titulaire du marché d’exploitation intercommunal des installations de production d’eau potable (usines de production et réservoirs) avec également une échéance au 31 décembre 2023.
Orléans Métropole est également responsable des investissements et de la gestion patrimoniale sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Des réflexions sont engagées afin de rationaliser et harmoniser le service de l’eau potable sur les 22 communes du territoire à partir de 2024.
Après une année de travaux, l’usine de déferrisation et démanganisation de La Source a été mise en service le 4 juillet 2017. Son coût est de 3,5 M€ financé par l’Orléanaise des Eaux au titre de son contrat de concession. Elle a une capacité de production de 835 m3/h avec la possibilité de l’étendre à 1 250 m3/h en ajoutant une troisième file de filtration. Elle comprend une unité de filtration pour l’oxydation du fer et l’oxydation catalytique du manganèse combinée en un étage de filtration. La filtration sera assurée au moyen de filtres métalliques sous pression alimentés directement par la conduite depuis les forages de l’Oiselière. Ceci afin de soulager les prélèvements effectués dans les nappes alluviales de Loire et de sécuriser l’approvisionnement en eau d’Orléans en cas d’inondation majeure de la Loire. L’eau traitée alimentera directement, sans pompage intermédiaire, les réservoirs de stockage de l’usine du Val ou le réservoir de La Source adjacent.
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Si vous souhaitez consulter les dernières analyses de qualité d’eau potable effectuées, rendez-vous sur le site www.sante.gouv.fr et recherchez votre commune.
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