Tendances des recherches actuelles

      À la rencontre de Johann Fourmont, adjoint à la transition écologique à la mairie de Fleury-les-Aubrais

      Fleury-les-Aubrais s'engage activement dans la réduction des déchets, avec des initiatives concrètes telles que le tri sélectif, le réemploi et la valorisation des biodéchets. Soutenue par ses habitants et partenaires locaux, la commune vise à devenir un modèle de durabilité.

      Bonjour Mr Fourmont, vous êtes élu à la mairie de Fleury-les-Aubrais, la commune est très active sur la réduction des déchets, pouvez-vous nous en dire plus ?
      En effet, la réduction des déchets est une priorité transversale pour notre municipalité, touchant aussi bien nos services internes que l'espace public, en étroite collaboration avec nos citoyens.
      Notre approche repose sur une vision globale : éviter la production de déchets en réduisant au maximum ce qui est évitable, évidemment valoriser tout ce qui est possible de l’être et enfin de traiter de manière responsable ce qui reste.
      Nous avons entrepris un examen approfondi de nos modes de fonctionnement et de consommation au sein de la collectivité. Cela a impliqué une analyse détaillée de nos pratiques en matière d'alimentation, de construction et de rénovation, tant au niveau des services municipaux qu'en partenariat avec les acteurs privés et associatifs locaux.
      Cette démarche ne pouvait aboutir sans une pédagogie active auprès des plus jeunes jusqu’aux adultes. Concrètement, cela s'est traduit par la mise en place du tri sélectif dans les bâtiments municipaux, le développement de filières de réemploi en lien avec des associations d'insertion, de lutte contre le gaspillage et la valorisation des biodéchets de notre restauration scolaire par l'alimentation animale ou le compostage. Ces actions sont systématiquement accompagnées de campagnes de sensibilisation ciblées pour les agents municipaux et le public concerné.

      Quand avez-vous commencé à travailler sur ce sujet ?
      L'engagement de la ville en faveur du zéro déchet a été une priorité dès le début de notre mandat. Cette ambition forte, portée par Madame la Maire et toute l'équipe municipale, s'est concrétisée très rapidement. Dès les premières semaines, nous avons établi des contacts et initié des collaborations avec des acteurs locaux clés comme les Cycloposteurs.

      Qu'est-ce qui vous a poussé à vous engager sur ce thème ?
      Notre engagement sur cette thématique est profondément ancré dans la préservation de notre environnement et les impératifs de santé publique. Nous sommes convaincus que chaque action compte et que l'implication de toutes et tous est essentielle pour un avenir plus durable.

      Comment réagissent les habitants à vos propositions ?
      Une démarche réussie repose sur l'écoute mutuelle. C'est pourquoi, au-delà de nos propres initiatives, nous accordons une importance capitale aux retours et aux suggestions des habitants. Nous avons constaté un accueil majoritairement positif, car beaucoup de nos propositions ont trouvé un écho favorable auprès des Fleuryssois, qui y voyaient souvent des solutions évidentes et attendues. Il est important de souligner également le soutien précieux d'Orléans Métropole dans cette entreprise. Notre approche a toujours visé à concilier impératifs environnementaux et réalités économiques.

      De quoi êtes-vous le plus fier ?
      De nombreux projets nous rendent fiers, mais si je devais en retenir un seul, ce serait sans hésitation celui de la restauration scolaire. Les enjeux y étaient multiples et complexes : garantir une alimentation de qualité, maîtriser les coûts, réduire le gaspillage alimentaire et valoriser les biodéchets. La mobilisation de tous les acteurs autour de la table, y compris les enfants, a été remarquable et porte ses fruits.

      Selon vous, une "commune zéro-gaspi", c'est possible ?
      Absolument, il faut y croire ! L'objectif d'une "commune zéro-gaspi" est un horizon ambitieux et stimulant. Atteindre cet idéal à l'échelle communale nécessitera un engagement continu et une collaboration étroite avec toutes les intercommunalités, les services de l'État, les habitants et, bien sûr, nos partenaires économiques. Les enjeux de santé publique et économiques sont intrinsèquement liés et doivent guider nos actions futures.