Au chevet du mur-digue

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Depuis le 7 juin et pour une durée de 2 mois, des travaux de confortement sont réalisés sur le mur-digue du canal d’Orléans, séparant le port et la Loire. Ils concernent les fondations de l’édifice, fragilisées par l’abaissement du lit de la Loire.

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Au chevet du mur-digue

A sa création, les fondations du mur-digue, constituées de pieux de bois, étaient en continu sous l’eau, même à l’étiage. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, en raison de l’abaissement du niveau du fleuve, conséquence de l’exploitation des matériaux du lit mineur au 20e siècle.

L’ouvrage est donc plus sensible à l’érosion. L’état du pied du mur-digue en témoigne : escalier fracturé, disparition de la risberme (pieux manquant l’ancienne limite de berge), abrasion du béton d’assise (délitement, affouillements, cavités sous structures) et absence d’accotement pour les mariniers sur cette partie de la Loire.

Réalisés à l’étiage, les travaux de confortement, selon les conditions climatiques, devraient durer 2 mois. Après l’étape préparatoire (évacuation des anciens pieux en bois), viennent l’installation des palplanches, par vibrofonçage pour limiter les nuisances sonores, puis viendra la constitution du contrefort en béton. Enfin, de nouveaux anneaux pour les mariniers seront installés.

Des dispositions ont été prises vis-à-vis du Boui-Boui, riverain du chantier. Aucun travaux ne sera conduit le week-end afin de ne pas pénaliser l’exploitation de la guinguette, qui a également l’autorisation d’étendre sa terrasse sur la partie est de la Capitainerie. Une signalétique est mise en place pour orienter et sécuriser vélos et piétons.