Le 27 octobre dernier, Orléans Métropole signifiait par courrier aux forains la fin de la traditionnelle fête foraine, qui se tenait depuis 2019 sur l’aire événementielle de Chapit’O, à Fleury-les-Aubrais. En cause, "les nombreuses difficultés lors de cet événement telles que les nuisances sonores, les problèmes de stationnement et leur impact sur les commerces avoisinants", mais également l’avenir proche du site des Groues, là où se situe l'actuel village forain, "qui sera prochainement confié à un partenaire privé pour y mener un projet d'aménagement d'un écoquartier attendu de longue date par les habitants". Un espace par conséquent indisponible pour recevoir les quelque 150 caravanes des principaux acteurs de la manifestation. Et "en l’absence d’autres sites disponibles et avec les investissements considérables que cela nécessiterait pour trouver un nouveau lieu et réaliser les aménagements nécessaires", la décision de mettre fin à la fête foraine avait alors été prise.Une rencontre constructive pour tenter de sortir de l'impasseUne décision pas pour autant irrévocable, à en croire la rencontre, ce mardi 12 décembre, entre Carole Canette, maire de Fleury-les-Aubrais, Maryvonne Hautain, maire de la commune voisine de Saran, directement impactée par les nuisances évoquées ci-dessus, Charles-Éric Lemaignen, vice-président d’Orléans Métropole en charge des grands équipements, et une délégation représentative des forains concernés. "Nous avons échangé sur les questions de sécurité, de stationnement, de bruit… Mais également sur le village forain, là où s’installent les caravanes durant toute la durée de la fête", a expliqué le vice-président à l’issue de la rencontre, avant de détailler les 2 solutions envisagées désormais afin de tenter de sortir de l’actuelle impasse, et redonner vie à l’événement. "Trouver un site unique pour accueillir l’ensemble du village, nous l’avons étudié, c’est impossible. Aucun terrain propriété de la ville d’Orléans ou de la Métropole ne correspond, et en acheter un coûterait beaucoup trop cher. Dès lors que l’on part du postulat qu’on doit oublier le terrain unique, il reste 2 solutions. On peut imaginer regrouper le village et les manèges sur le même site, à Chapit’O, ce qui réduirait par conséquent la taille de la manifestation, proposition qui n’a pas semblé séduire les principaux intéressés. Ou alors déconnecter la fête foraine du village, à savoir que les forains ont proposé de louer eux-mêmes plusieurs terrains à des particuliers, où ils s’installeraient le temps de la manifestation". Les 2 propositions sont donc actuellement à l’étude, et seront soumises à l’aval des maires des communes de la métropole courant janvier.