La biodiversité au cœur de la feuille de route de la transition écologique de la métropole

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Enjeu majeur de la transition écologique, la biodiversité fait l’objet d’une attention particulière grâce à un plan d’actions spécifique : inventaires de biodiversité communaux, plantation de haies, 24h de la biodiversité pour sensibiliser le grand public, préservation des espaces naturels comme le Parc de Loire, etc.

Environnement

La biodiversité au cœur de la feuille de route de la transition écologique de la métropole

Orléans Métropole s’est engagée, via sa feuille de route de la transition écologique et énergétique, à mener de nombreuses actions en faveur du développement et de la préservation de la biodiversité sur son territoire.
21 des 22 communes qui la composent ont d’ores et déjà réalisé, ou se sont officiellement engagées à réaliser un inventaire de la biodiversité communale (IBC), et des échanges sont régulièrement menés pour permettre à tous de partager les préconisations, les idées, les retours d'expérience. Dans la majorité d’entre elles, des mesures ont été prises afin de limiter l’éclairage public, pour préserver les insectes, et des outils comme le MOBE ou le Parc de Loire ont été repensés afin de sensibiliser et mobiliser la population à cette cause.
Des actions sont également en cours pour développer la biodiversité en ville, multiplier les jardins partagés, lutter contre les espèces invasives, et d’autres sont prévues au cœur de sites à « intérêt métropolitain ». C’est le cas par exemple de l’étang du Ruet, au cœur du parc de la Charbonnière. Cette année, un diagnostic écologique et hydraulique y sera réalisé, ainsi qu’une enquête pour cibler les attentes et les besoins des usagers, et des travaux de restauration devraient débuter en 2025.

Favoriser et financer la plantation de haies 

La collectivité travaille, de plus, à la mise en place d’outils au service des communes, comme l’Observatoire Biodiversité Métropolitain, élaboré avec TOPOS : données de la biodiversité cartographiées, modélisation de la trame verte et bleue, cartes d’alerte sur la flore menacée et les espèces invasives… Elle offre aussi une aide financière aux communes pour développer la plantation de haies, véritables supports de biodiversité locale, et travaille au développement du patrimoine arboré : adoption du barème de l’arbre, guide de préservation des arbres lors de travaux, plantations lors des requalifications de rues, de créations de ZAC… De nombreuses actions sont d’ailleurs envisagées en ce sens, comme la mise en place d’un service « gestion des arbres » au niveau de la Métropole, l’élaboration d’un plan Canopée, la diversification de la palette végétale et son adaptation aux changements climatiques.
De plus, Orléans Métropole souhaite intensifier la gestion raisonnée des espaces urbains et des jardins, notamment en déployant la labellisation Écojardin (comme au Parc de l’Étuvée ou au Jardin des plantes) sur des espaces emblématiques des communes. Le tout en continuant de sensibiliser et de mobiliser le grand public, comme cela a été le cas lors de 24H de la biodiversité, du Village de la transition écologique, comme avec la distribution de kits pédagogiques sur la biodiversité locale aux scolaires, ou avec l’application explOre, qui permet de découvrir la biodiversité en mode ludique et collaboratif.

Des communes engagées

Les communes de Bou, Boigny-sur-Bionne, Combleux, Ingré, Marigny-les-Usages, Olivet, Semoy, Saint-Jean de Braye ont par exemple été reconnues « territoires engagés pour la nature ». Un peu partout à travers le territoire se développent des parcours, des sentiers de découverte de la biodiversité, de la faune locale et de la flore, et des ZAP (zones agricoles protégées) sont mises en place.
À Saint-Jean de Braye, de nombreux aménagements à biodiversité positive sont prévus d’ici à 2025, visant à augmenter les surfaces des différents espaces naturels, diminuer les îlots de chaleur, privilégier les liaisons douces, créer de nouveaux écosystèmes urbains… À Saint-Jean-le-Blanc, les plantes annuelles de 300m² de massifs ne sont plus renouvelées parce que remplacées par des plantes vivaces, permettant la réduction de l’arrosage et assurant un verdissement toute l’année, permettant le maintien et le développement de la biodiversité.