Maison des Maltotiers : vivre chez soi mais pas tout seul

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La Maison des Maltotiers, qui regroupe une pension de famille de 24 places, un habitat inclusif de 9 logements et des espaces partagés, a été inaugurée jeudi 28 septembre.

Urbanisme - Habitat , Solidarité - santé

Maison des Maltotiers : vivre chez soi mais pas tout seul

Une nouvelle vie pour les anciens bureaux orléanais de la CPAM. La « Maison des Maltotiers », en référence à la rue éponyme qui l’héberge, vient d’être inaugurée en grande pompe jeudi 28 septembre dernier, en présence des habitants qu’elle accueille désormais et des représentants des nombreux acteurs partenaires de cette opération d’envergure. Les portes de l’emblématique façade s’ouvrent en effet, aujourd’hui, sur une pension de famille, des logements inclusifs et des espaces de vie partagés, permettant à chacun des heureux locataires de « vivre chez soi mais pas tout seul », le véritable leitmotiv de ce type d’établissement spécialisé, destiné à un public qualifié de « fragile ».

Pension de famille et habitat inclusif

Les 24 places de la pension de famille sont prioritairement destinées aux personnes seules, à faible niveau de ressources, en situation d’isolement, de précarité, d’exclusion sociale, pour qui l’accès au logement de droit commun s’avère difficile, dont la situation ne permet pas d’assumer pleinement leur indépendance sociale ou économique, ni de s’adapter à un appartement individuel. Véritable outil de lutte contre l’exclusion, ce dispositif, qui combine donc espaces privatifs et collectifs, offre aux locataires la possibilité de rompre avec l’isolement, pour leur permettre progressivement de s’insérer ou se réinsérer dans l’environnement social.
Quant aux 9 logements en habitat inclusif, ils accueillent des personnes âgées et/ou en situation de handicap, fragilisées, seules ou en couple, aux ressources modestes à très modestes, et qui ont fait le choix de quitter leur domicile initial pour venir s’y installer, à la recherche d’un logement adapté, avec un accompagnement source de « sécurité » et de lien social.

Un pari réussi

« C’était un véritable pari, de regrouper en un seul et même lieu, côte à côte, 2 dispositifs comme le logement inclusif et la pension de famille, afin de créer de la synergie, faire naître des échanges, susciter de l’entraide, décrit tout sourire Brigitte Jallet, présidente de l’association Soliha 45 qui gère le lieu, au moment de couper le ruban symbolique. Et il est en passe d’être gagné ! »  
À ses côtés, les salariés qui accompagnent, encadrent, et proposent des activités aux habitants au cœur des espaces communs abondent dans son sens. Tout comme Stéphane Chouin, vice-président d’Orléans Métropole (qui a investi 71 4000€ dans le projet) en charge de l’habitat et du logement, pour qui « ce projet humain est un exemple à reproduire sur d’autres territoires et dans l’Orléanais ».