La réduction des déchets, un atout pour la biodiversité

Pour démarrer cette nouvelle année les pieds sur terre, au sens propre comme au figuré, nous explorons pour vous les liens entre « les déchets » et « la biodiversité ».

Le simple fait de vivre nous amène à produire des déchets, ces rejets organiques sont assez facilement gérés dans le cycle de la matière (cycle du carbone notamment). Mais l’augmentation de la population mondiale et le développement des modes de vie basés sur la surproduction et la surconsommation de matières et d’objets engorgent aujourd’hui les cycles naturels.

Qu’ils soient gérés, par les professionnels du secteur (collectivités, recycleurs, traitement des déchets) ou perdus dans la nature (par négligence ou incivilité), nos déchets créent des concentrations inédites de substances (extraites de l’écorce terrestre ou issues de la société) qui polluent les milieux (air, eau, sol).

☝🏻 Rappelons qu’un milieu abimé est un milieu où le vivant est fragilisé. Les fonctions vitales des individus y sont perturbées (protection, nourriture, reproduction, relations inter-espèces). La survie des espèces peut être compromise.

Informations :

➜ Selon l’Office Français de la Biodiversité, « la biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux ». La biodiversité c’est donc le vivant sous toutes ses formes et nous en faisons partie.
L'effondrement et l’érosion de la biodiversité, largement documentés par les études scientifiques se trouvent malheureusement masqués par le sujet du réchauffement climatique, or ces sujets sont étroitement liés.
➜ À l’occasion des 24h de la biodiversité, nous avions rencontré Pascal Picq, grand paléoanthropologue, et l’avions interrogé sur cette notion, découvrez son interview.

Réduire nos déchets individuellement et collectivement est un levier puissant pour réduire nos impacts et moins abimer les milieux. C’est aussi une clé pour protéger le vivant sous toutes ses formes et nous rappeler que le vivant nous fait et nous habite nous aussi.

Rappelons que réduire les déchets c’est réduire la quantité et la toxicité de nos déchets.

Concrètement, que puis-je faire ?

Apprendre à connaître la biodiversité de son jardin, de son quartier, de sa commune grâce aukit pédagogique de la métropole
Protéger les refuges de biodiversité autour de soi : les vieux arbres, les mares, les haies.
Inciter sa commune à mettre en œuvre un inventaire de biodiversité communale ou des actions de gestion et restauration écologique.
Cultiver son jardin au naturel, sans produit toxique.
Semer, planter des espèces variées adaptées au sol et au climat avecJ’agis je plante !
➜ Redécouvrir les légumes anciens cultivés de notre région.
Acheter au marché les produits locaux issus de notre terroir.
Consommer moins en général : prendre soin, ne pas gaspiller ce que l’on a, faire durer les choses. Favoriser les objets de seconde main.
Réduire l’usage des plastiques pour éviter qu’ils ne se retrouvent dans la nature (sacs plastiques, emballages en tout genre). Privilégier les produits sans emballage, les contenants réutilisables en verre. En dernier recours préférer les contenants jetables en verre ou métal qui peuvent être déposés dans les bornes et bacs de tri dédiés.
Favoriser les produits avec Ecolabels (moins toxiques, moins d’impact sur le cycle de vie complet).
Intégrer ces pratiques dans nos actions collectives (entreprises, associations, établissements scolaires etc.).

Pour aller plus loin

☝🏻 2 idées d’activités à faire en famille en 2023

On protège mieux ce que l’on connait : chaque jour photographiez un oiseau ou une plante avec votre téléphone, identifiez le ou la grâce à l’appli EXPLORE. Découvrez leur mode de vie, leurs super pouvoirs !

Aérez-vous et participez aux marches de ramassage de déchets (contactez les associations « Je nettoie ma Loire »  ou « Orléans Zéro plastique ») ou adoptez le plogging (faire son jogging en ramassant des déchets).