S’inspirer du vivant pour réduire nos déchets

Le biomimétisme est une discipline qui cherche à s’inspirer du vivant pour innover.

« Comment la nature fait pour…(verbe)…. ? » est la question-clé de cette approche qui nous invite à plonger dans la bibliothèque du vivant pour observer les formes, les processus et les modèles d’organisation développés par le vivant au fil de l’évolution. Les modèles biologiques d’intérêt sont partout autour de nous, issus du règne animal, végétal ou microbien, en action dans tous les milieux, sur terre, en mer, dans les airs et au sein même de notre corps.

Mais l’innovation technologique n’est pas le seul but de cette discipline qui se met au service de projets visant à réduire nos impacts, à régénérer notre environnement, à améliorer nos organisations, notre façon de communiquer, la qualité de vie sur nos territoires.

En France le CEEBIOS fait la promotion de ce modèle en partenariat avec d’autres acteurs, en particulier le Muséum d’Histoire Naturelle et l‘Institut des Futurs Souhaitables. Leurs collaborations avec des chercheurs, des enseignants, des industriels, et des territoires permettent de porter un regard pluridisciplinaire sur les défis posés par la transition écologique.

En matière de fabrication, consommation et gestion de déchets, le vivant nous met sur plusieurs voies :

  • Adapter ses besoins aux ressources disponibles
  • Transformer les déchets en ressources
  • Constituer un « tout » généreux en services

1 exemple : l’écosystème forestier

La forêt est une formidable ressourcerie ! De nombreuses espèces y vivent : bactéries, champignons, arbres, plantes, animaux. Tous naissent, grandissent et meurent dans un cercle vertueux car aucun élément n’est gâché, le déchet n’existe pas.

  • La forêt photo-synthétise l’énergie solaire, produit l’énergie dont elle a besoin et l’oxygène vital pour de nombreuses espèces, dont la nôtre.
  • Le sol forestier stocke naturellement le CO2
  • Un arbre mort devient refuge pour de nombreux insectes et oiseaux.
  • Au sol, les bactéries, les champignons et les insectes assimilent et décomposent les matières mortes en une litière riche, support d’une forêt qui se renouvelle sans cesse

Pour aller plus loin