Sans eau rien ne se transforme

Surveiller l’humidité dans son composteur fait partie des gestes clés pour la bonne transformation des déchets en compost.

Pourquoi, comment ?

  • ‽ Pourquoi ? Parce que l’eau est indispensable à la vie des artisans décomposeurs (bactéries, champignons, insectes).
  • ☝ Comment ? Le compostage n’est pas une science exacte car les matières organiques évoluent en fonction des saisons. C’est une occasion de faire appel à vos sens.

Diagnostiquez l’humidité du compost en 3 étapes

Ⅰ - Evaluez l’humidité du compost :Mettez un gant puis prélevez une poignée de compost à 10 ou 20 cm au cœur du tas et pressez la matière.

  • Si de l’eau s’écoule en abondance et que vous obtenez odeurs désagréables, c’est le signe d’une d’humidité trop importante. Passez à l’étape 2 ⤵
  • Si en pressant les matières elles sont friables, c’est un signe de sècheresse. Passez à l’étape 2 ⤵
  • Si des gouttes restent dans votre gant et qu’en pressant vous pouvez créer une petite boule, l’humidité est idéale !

Ⅱ - Réajustez (si besoin)

  • Trop humide, ajoutez de la matière sèche (ex : feuilles mortes, branchages broyés, journaux, cartons bruns, boites à œufs, rouleaux de papier toilette ou d’essuie-tout découpés en petits morceaux) et brassez.
  • Trop sec, arrosez le compost et ramenez à la fourche les matières organiques des cotés vers le centre du tas, puis brassez énergiquement !

Ⅲ - Vérifiez : Refaites un test de la poignée  afin de confirmer la bonne humidité. Si ce n’est pas le cas, il faut renouveler l’opération.

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