Eddy De Pretto et RTL 2 débarquent à Orléans

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Grégory Ascher et Justine Salmon ont délocalisé la matinale de RTL2 - Le Double Expresso, et débarqué à Orléans vendredi 9 février. A leurs côtés, un invité de marque que tout le monde s’arrache en ce moment : Eddy De Pretto. On a assisté à la matinale, on vous raconte tout !

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Eddy De Pretto et RTL 2 débarquent à Orléans

Grégory Ascher et Justine Salmon, c’est un duo complice et plein d’énergie qui anime depuis 7 ans la matinale de RTL2 - Le Double Expresso en direct de 6h à 9h30 mais aussi en simultané de 7h à 9h sur W9. Ils réveillent chaque matin plus d’1,1 million d’auditeurs ! Forcément, lorsque l’on a appris qu’ils se déplaçaient à Orléans pour une émission spéciale, on n’a pas voulu en perdre une miette et on a mis le réveil à sonner - très très - tôt. Première surprise : la découverte de l’Astrolabe transformé en plateau de radio aux couleurs rougeoyantes de RTL2. Le ton est donné, ce n’est pas un matin comme un autre, ça va être la fête à Orléans. Les près de 200 spectateurs vont en prendre plein les oreilles et les yeux !

5h50. Queen, Gérald de Palmas… Les titres s’enchaînent, l’équipe est au complet et visiblement très en forme. Justine se concentre, Greg fait des blagues… La pression monte, les choses sérieuses ne vont pas tarder à commencer. Et effectivement, à 6 heures tapantes, le coup d’envoi de la matinale est donné dans la bonne humeur et avec un public ravi de vivre ce moment unique. « On avait envie de vous faire découvrir cette jolie ville d’Orléans, annonce Greg au micro, et on compte sur vous, le public, jusqu’à 9h30 ! » Heureusement, le café et les croissants ne sont pas loin pour se rebooster en cas de coup de mou ! Et Greg n’hésite pas à descendre voir le public pour plaisanter et mettre l’ambiance. « Orléans est une très belle ville que je ne connaissais pas, je me suis baladée hier et je me suis régalée, raconte Justine qui s’est filmée la veille avec l’équipe sur le manège de la Place du Martroi. Mais Greg lui connaît bien Orléans ! »« Oui ma famille est solognote, originaire du Loir-et-Cher, répond son acolyte sous les huées taquines des spectateurs. Quoi ce n’est pas loin le Loir-et-Cher, non ? »

7h. Infos du jour, musique pop rock, anecdotes sur la ville d’Orléans racontées par Justine et Greg, jeux pour faire gagner des cadeaux aux heureux tirés au sort dans le public… L’émission bat son plein et les invités s’enchaînent. William Chancerelle, adjoint au maire d’Orléans en charge de la culture, vient parler de Grand Piano Festival, programmé du 26 au 30 juin, qui aura parmi ses têtes d’affiche Zaho de Sagazan : « L’idée c’est de faire chanter la ville, avec des pianos un peu partout, même sur la Loire ! ». Après le spécialiste du vinaigre, Paul-Olivier Claude Pierre, c’est au tour de Pierre Rolland, ancien coureur cycliste et collègue de Grégory Ascher dans l’émission L’équipe de Greg, de venir au micro. Il raconte la fierté d’Orléans de recevoir le Tour de France le 9 juillet prochain, après 23 ans d’attente. Quand on lui parle de sa victoire sur la mythique étape de l’Alpe d’Huez, le sportif sourit : « Il ne se passe pas une journée sans que l’on m’en parle. »

7h45. On annonce au micro qu’il est bientôt l’heure du live du chanteur Eddy De Pretto, invité exceptionnel de cette émission. Les cœurs se mettent à battre la chamade, on entend Eddy dans les coulisses faire quelques vocalises sur Love’N’Tendresse. Une voix qui nous emporte directement. La pression monte…

8h. Chose promis ! Avec son sourire désarmant et son regard de petit garçon, Eddy De Pretto arrive sur le plateau orléanais en toute simplicité, à l’unisson avec le public. Un vrai shot d’adrénaline et un coup de cœur immédiat ! Les applaudissements fusent. Greg et Justine sont ravis de recevoir l’artiste pour la toute première fois. « On s’est battus », plaisante Greg. « Il est vrai que j’ai un emploi du temps un peu compliqué en ce moment. Quand j’écris, j’ai besoin de beaucoup d’espace. Mais avec la sortie de mon nouvel album et là la tournée qui arrive, j’aime tous ces rendez-vous ». L’adrénaline comme on le disait ! Eddy est heureux de parler de son album qui parle « d’amour, de quête de soi, de bonheur, malgré les ruptures et les crashs de la vie. » Est-il sa meilleure source d’inspiration ? « Il y a pas mal de mots en moi que je transforme en matière ». Des mots ou des maux transcendés, sublimés. « Le titreLove’N’Tendresse par exemple, je l’ai écrit pendant une période plus sombre et plus noire pour moi, à la fin du Covid où j’avais des concerts qui s’annulaient… Je me suis mis au piano et j’ai eu envie de dire les choses dans la simplicité. Cette envie de douceur. Tout le monde veut un peu de douceur en ce moment. Ça m’a fait du bien car ce n’est pas dans mon éducation. » Touchant, vrai, Eddy se livre à cœur ouvert.   

8h15. L’heure du live est arrivée. Eddy livre une prestation sublime de Love’N’Tendresse pleine d’émotion et de fougue. Quelle voix ! Pour lui, la musique se vit intensément et se partage à n’en point douter. Le public de l’Astrolabe est quelque peu sonné, déjà en attente du 2e round... L’interview de l’artiste reprend. Il parle de son amour de la scène, de la scénographie de son spectacle à venir, du duo avec Juliette Armanet, de son travail en studio… Le temps passe trop vite. C’est déjà le moment de son deuxième - et dernier – titre. Et quel beau cadeau il nous fait en interprétant magistralement son tube Kid. Tout le monde est captivé : l’équipe de la matinale, les spectateurs et les auditeurs qui écoutent l’émission partout en France. « On se l’est pris pleine face », exulte Greg. Tout à coup, Eddy n’est plus là et on a comme l’impression de se réveiller après un rêve incroyable. A-t-on vraiment vécu ce moment ?

9h30. Le maire d’Orléans est le dernier invité de la matinale. Déjà, l’émission se termine. On a passé près de quatre heures dans le public mais c’est comme s’il s’était écoulé quelques minutes seulement. Tout a été décuplé. Les gens repartent, des rêves et des musiques plein la tête. Eddy De Pretto fait une séance de selfies avec les fans. Greg, Justine et toute leur équipe sont ravis de leur étape orléanaise et touchés par l’accueil des Orléanais !

Un peu de love et de tendresse qui a fait du bien ce vendredi matin.

Le replay de l'émission

Tête à tête avec Eddy De Pretto

Chanter sans filet, comme ça en live le matin devant une centaine de spectateurs, ça vous faisait un peu peur ?

Oui. On est peu amenés aujourd’hui à chanter devant des salles de 200 personnes. C’est rare. C’est beaucoup plus stressant pour moi parce qu’il y a plus de proximité. En tant qu’artiste, on a peur de montrer plus nos failles. Là où les spectacles plus montés, plus conçus, sont notre protection car on a les clés. Moi je suis heureux de cette expérience. C’était un objectif. Les radios le matin, c’est se montrer aussi autrement. C’est important.

Ce troisième album, Crash Cœur, sorti sous la bannière de votre propre label, Otterped Records, diriez-vous qu’il est plus vous ?

Tous mes albums sont moi. Celui-ci illustre une autre facette de ma personnalité. J’ai encore plein d’albums à faire avec de facettes que je ne connais pas encore de moi, des choses qui potentiellement ne sont pas encore arrivées. J’aime bien en tout cas, pour chaque album, travailler une direction musicale et artistique générale pour montrer vraiment un bout de moi véritable et total. Je suis très content de présenter Crash Cœur, c’est moi à ce moment-là.

Vous y parlez de ruptures, d’amours parfois difficiles…

J’ai des relations et des liens sociaux qui ne sont pas dans la naïveté ou comme j’aime bien le dire cul cul les petits oiseaux. L’amour, pendant longtemps j’ai eu peur d’en parler parce que je trouvais ça trop futile et trop naïf, et ce dû à mon éducation. J’étais construit comme un roc. Kid en est la démonstration. Se détendre un peu, se rendre compte qu’on peut raconter ces histoires sous tous les angles, et que cela peut quand même être doux et beau, cela a été mon objectif de cet album. Comment analyser l’amour sous toutes les coutures ? Crash Cœur c’est un peu le crash test, un cœur qu’on envoie contre un mur au quotidien pour un peu tester ses limites.

Vous explorez de nombreuses choses dans cet album, le RnB…

J’aime bien faire des rencontres musicales, tester des mood, trouver l’attitude. Un album, une couleur. C’est pour ça que je parlais de facettes de moi, je suis en perpétuelle recherche. Jamais, je n’arrêterai de rechercher la musique, le son. Je me découvre tous les jours. Mes envies bougent. C’est plaisant de toujours pouvoir être en quête de soi. On nous offre ça en tant qu’artiste. De pouvoir avoir le temps d’explorer l’humanité, les failles sous toutes leurs formes. J’adore faire ça !

Article : E.Cuchet / photos J.Grelet