Exposition "Photo-Chorégraphies" à la collégiale

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Cet été à la Collégiale, embarquez pour un voyage sensitif où l’image se fait danse et la danse se fait image.

Culture

Exposition "Photo-Chorégraphies" à la collégiale

Sous le commissariat de Christian Gattinoni, trois regards photographiques féminins, à la fois magnétiques et hypnotiques, se répondent et se font écho : ceux réalisés, in situ, d'Anne-Flore Labrunie et Corinne Mercadier, et celui, en studio, de Gabriela Morawetz.

La première, tel un combat spectaculaire, génère des « cartographies performatives » en recherche d’un geste essentiel, ultime. La seconde livre une majorité de soli ludiques et esthétiques où la danse est partie prenante avec l’architecture, les grands espaces, la mise en scène d’objets et les costumes. La dernière, enfin, utilise divers matériaux et objets qui transforment le «white cube» du studio en chambres d’apesanteur. Trois approches contemporaines de l’image photographique au féminin par des artistes à la fois photographes, plasticiennes et chorégraphes. De quoi libérer les corps de toutes contraintes !

Artistes exposées

Corinne Mercadier réalise des mises en scènephotographiques où sont parties prenantes ladanse, l’architecture et la relation avec lesgrands espaces. Elle exposera trois séries dephotos réalisées des années 90 à aujourd'hui. Si elle peut être reliée au « performatifopératique » c’est que dans ses premiersPolaroïds, à la Suite d’Arles et jusqu’au séries Solo et Le ciel commence ici, elle intervient enchorégraphe active sur les toits de diversesinstitutions organisant ses danseurs avec pouraccessoires des objets poétiques de soninvention les reliant au ciel et à l’univers.

Anne-Flore Labrunie expérimente des "cartographiesperformatives" qu’elle génère dans différents espacesextérieurs d’abord désertiques pour ses séries Mue et Signes où elle calligraphie son propre corps. Puis ellegagne des sites péri-urbains post industriels pourtenter un encrage ou une inscription dans les limitesde La faille poursuivant ses "callichorégraphies"... Ces "écritures-dansées" amènent à unephénoménologie des territoires naturels ou urbainsexplorés et osent une "mise en danger" du corps del’artiste.

Gabriela Morawetz procède avec "l’image commeprotocole" opérant en chorégraphe plasticienne enstudio, dirigeant les corps de ses modèles avec toutessortes d’accessoires qui géométrisent les espaces.Ceux-ci deviennent des Chambres d’apesanteur quittantle mur pour gagner la troisième dimension qui animeces corps sans mots mais porteurs d’un message vital. En parallèle elle renforce les tirages par des ajoutsconstituant ses cadres en bas-reliefs.

Pratique

Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier
Cloître Saint-Pierre-le-Puellier, 45000 Orléans
Ouverture du mardi au dimanche de 14h à 18h, fermeture les lundis et jours fériés

Entrée libre

Trois visites guidées de l’exposition, menées par le commissaire d’exposition, sont proposées :

  • samedi 24 juin à 14h, en présence également des trois artistes,
  • dimanches 23 juillet et 20 août à 16h30.

Les réservations sont conseillées, du mardi au samedi après-midi, au 02 38 79 24 85.