Un nichoir pour le nid

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Une jolie action portée par le Club « Rotary Orléans » au bénéfice de l’association Le Mouvement du Nid. Une soixantaine de nichoirs revisités et décorés par des artistes seront vendus au Musée des beaux-arts, mardi 7 juin à partir de 19h30.

Solidarité - santé

Un nichoir pour le nid

Quand l’art rime avec solidarité. Le Club « Rotary Orléans » est à l’origine d’une manifestation originale, « Un nichoir pour le nid », dont les bénéfices seront entièrement reversés au Mouvement du Nid qui mène des actions de réinsertion auprès des personnes victimes d’exploitation sexuelle. L’argent récolté servira à aider des femmes prostituées en Inde à se reconstruire, se former et retrouver un emploi et mettre en sécurité leurs enfants. « L’objectif, c’est d’aider, dans les environs de Calcutta, 90 femmes à sortir de la prostitution au cours des trois prochaines années, et offrir à leurs enfants des espaces protégés », souligne Jean-Noël Quidet.

Une action solidaire qui a touché en plein cœur une soixantaine d’artistes de tous horizons et de toutes disciplines, originaires d’Orléans mais aussi de toute la France, séduits par la proposition du Club « Rotary Orléans ». A savoir, que carte blanche leur soit donnée pour revisiter et décorer un nichoir, transformer une cabane à oiseaux en objet de décoration, voire  en véritable œuvre d’art. Très investis, ils ont accepté de relever le défi bénévolement et chacun a livré une œuvre poignante, touchante, poétique, décalée, en lien avec la raison d’être du « Nid », l’actualité ou ses propres convictions. Cabane en céramique pour Jacques Dumery, en trompe-l’œil pour Marine-Dupont-Canard, en papier graphique pour Ceeloo, en carton pour Mane Phély, en mosaïque pour Bernard Mérigault, en bronze pour Jean-Pierre Gendra… Les artistes ont laissé parler leur imaginaire débridé. Il y a aussi le nichoir réalisé à la xylogravure par Yann Hervis qui y a rajouté des ailes de la liberté, le nichoir-sac à main girly et acidulé de Bulle Derouette à l’humour grinçant, le nichoir-tableau de Christian Vassort à l’univers décalé ou encore le nichoir « Marioupol » brûlé, découpé, de Guillaume Brabant. Et comment résister aux œuvres imaginées par des street-artistes incroyables, en tête Jef Aerosol qui revisite ici, avec la technique du pochoir, son mythique « sittin’ kid » (visible sur un mur des Vinaigreries Dessaux) ; Julie Nicolle, inspirée par Rimbaud pour sa « cabane aux poètes » et le précurseur de la culture graffiti en France, Psyckoze. 

Exposés depuis le début du mois de mai dans 13 magasins du centre-ville d'Orléans, ces magnifiques objets d'art seront vendus dans l’auditorium du musée des Beaux-Arts d'Orléans le mardi 7 juin prochain, à partir de 19h30. Exposition des lots : le jour même, de 10h00 à 18h00, dans le foyer du musée (1er sous-sol).

Les nichoirs peuvent être acquis lors de la vente de solidarité au musée, ou bien en déposant préalablement une offre auprès de Dominique Empereur ou Abel Moittié. Cette offre sera communiquée le jour de la vente et si aucune enchère supérieure n’est constatée le nichoir vous sera attribué.

La mise à prix des nichoirs est uniformément fixée à 120 €. Pour rappel, une acquisition ouvre droit à une déduction fiscale de 66% de son montant pour un particulier et de 60% pour une entreprise.

Infos sur unnichoirpourlenid.com