Coralie Feillault et Myriam Rembert, cofondatrices de la startup Rempil’it

Rencontre avec Coralie Feillault et Myriam Rembert, cofondatrices de la startup Rempil’it, des contenants alimentaires en verre réutilisables pour éviter les emballages notamment plastique lors de la vente à emporter en tout genre.

« En 6 mois, déjà 1 000 emballages épargnés »

Déjà 6 mois d’existence pour Rempil’it, pourriez-vous nous en rappeler le concept ?
Tout est parti d’un constat, que nous avons fait toutes les 2, dans nos vies quotidiennes respectives : nos poubelles débordent, on les remplit beaucoup trop vite ! (Myriam) J’avais travaillé dans la restauration hors foyer, et je savais que la vente à emporter allait exploser, quoi qu’il arrive. Puis là-dessus le Covid est arrivé et effectivement, ça a littéralement explosé, avec les barquettes de vente à emporter, qui sont venues s’ajouter aux emballages en tout genre, déjà bien trop présents. On ne peut pas continuer comme ça, il faut fermer le robinet !

D’où cette idée de Rempil’it, sorte de retour à la consigne, c’est ça ?
Exactement ! Les gens se sont habitués à la vente à emporter, et on ne va pas pour autant s’arrêter de manger, de consommer à emporter, mais on peut faire évoluer les choses, tout en gardant le confort de consommation, voire en l’améliorant. Le principe de Rempil’it est simple : on propose des contenants alimentaires en verre, réutilisables, directement chez le commerçant, que le client redépose plus tard, chez le même commerçant ou chez un des commerçants partenaires. Quand il veut, après usage, les contenants doivent juste être débarrassés des restes alimentaires et rincés.

Justement, lors du lancement de votre startup, vos collaboriez avec 5 commerçants, combien sont-ils aujourd’hui ?
Ils sont 15, et bientôt 20 d’ici la fin de l’été, répartis à travers toute la métropole, et des commerces bien différents ! De la boulangerie pour l’emballage de ses desserts et pour sa partie traiteur (coupelles de fruits, fromages blancs, salades…) à un charcutier-traiteur, un food-truck, une fromagerie, des restaurants, des magasins bio, une boucherie… Fin juin, on va passer la barre symbolique des 1000 emballages ainsi épargnés, non jetés, et on ne compte pas s’arrêter là !
Nous allons sous peu diversifier les formats de contenants, pour pouvoir séduire de nouveaux partenaires et utilisateurs, et pourquoi pas étendre notre activité à l’échelle de tout le département, voire de la région.