Les écoles d’Orléans accueillent de jeunes ukrainiens

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Ce lundi, c’était premier jour de cantine pour deux jeunes ukrainiens, scolarisés depuis vendredi dernier au sein de l’école primaire André-Dessaux, rue des Murlins. Découverte et rigolade se sont invitées à la table.  

Solidarité - santé

Les écoles d’Orléans accueillent de jeunes ukrainiens

En fin de semaine dernière, Oleksandra a rejoint la classe des CM1 et Arthem, son petit-frère, celle des CE1, à l’école primaire André-Dessaux, rue des Murlins. Ils sont arrivés le 17 mars, avec leur maman, parmi les 121 réfugiés ukrainiens accueillis à Orléans, dont vingt-et-un enfants âgés de 6 à 10 ans. L’école a la joie d’accueillir également Deniz, en CM2, et mardi, trois autres jeunes ukrainiens. Au total, ce sont dix écoles d'Orléans qui scolarisent actuellement ces jeunes réfugiés de guerre ; cela se fait progressivement et demande une certaine organisation, notamment, pour proposer une solution au plus près du lieu où ils résident.

Les services de la ville ont pris en charge tout ce qui relève des temps périscolaires et l’Education nationale s’occupe de l’enseignement. Ainsi, des instituteurs habilités UP2A ont été mobilisés pour enseigner le français environ 12 heures par semaine aux nouveaux étudiants allophones. Des applications pour traduire l’ukrainien se révèlent également très utiles ! L’objectif est de donner confiance aux élèves et de les rassurer par la pédagogie, en travaillant en miroir avec les familles d’accueil, les autres élèves de la classe et les enseignants.

Entre eux, les enfants trouvent rapidement des moyens de communiquer ; on est même surpris par la fluidité de leurs échanges. A la table de cantine d’Oleksandra, on rigole et on se fait des signes. « On arrive à échanger en faisant des gestes et en montrant du doigt des choses ou des personnes. Et puis on se dit qu’on est amis en se faisant des cœurs avec nos doigts ! “, raconte une élève de CM1, ravie d’accueillir une nouvelle camarade.

La durée de l’hébergement et de la scolarisation est encore inconnue. Tout comme l’arrivée possible de nouveaux jeunes réfugiés. Pour cela, la ville d’Orléans a à cœur de garder des places disponibles au sein de ses écoles.

photo : M.Qassym